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Michael Jackson et Antonio Blanco à Bali

Don Antonio Blanco, surnommé « le fabuleux Blanco », est un artiste originaire de Manille, aux Philippines, d’origine espagnole, mais qui a vécu la plus grande partie de sa vie à Bali, en Indonésie. Après avoir parcouru le monde durant sa jeunesse, il s’installe sur l’île en 1952 où il fonde une famille avec la célèbre danseuse balinaise Ni Ronji.

De nombreuses œuvres d’Antonio Blanco sont consacrées aux femmes, son épouse ayant souvent été sa muse. En 1998, un an avant sa disparition, l’artiste décide de construire un musée, attenant à son studio situé à Ubud, au centre de Bali, afin d’exposer son travail. Plus de trois cents œuvres y sont désormais présentées et le Blanco Renaissance Museum, à la renommée mondiale, inauguré peu après la disparition de Blanco, en 1999, se situe dans un cadre luxuriant, qui témoigne de la beauté de Bali qui a attiré le peintre.

Parmi ces œuvres, au milieu de ce qui fût l’atelier d’Antonio Blanco, se trouve un portrait de Michael Jackson, réalisé par le peintre au début des années 90.

C’est l’un des portraits que Blanco était venu présenter à Michael Jackson à Singapour, en 1993.

Le Dangerous Tour de Michael Jackson fait escale dans la cité-Etat insulaire, située au sud de la Malaisie, pour deux dates, les 29 août et le 1er septembre 1993. Le chanteur séjourne alors au célèbre Raffles Hotel.

C’est dans la suite présidentielle Sir Stamford qu’il occupe que la star reçoit Antonio Blanco. L’artiste philippin était un grand fan de Michael et il lui apporte plusieurs de ses tableaux, des portraits du chanteur que celui-ci lui dédicace. Michael Jackson achète deux des œuvres de Blanco. L’une d’elle est restée dans sa collection privée, l’autre a été vendue aux enchères et l’argent offert à des œuvres de charité, pour les enfants cancéreux.

De cette rencontre serait née une amitié. Michael Jackson se serait en effet rendu ensuite chez Antonio Blanco à Bali. Nulle trace d’un quelconque séjour sur l’île indonésienne de Michael Jackson n’est connue, seul un autographe, sur une photo, témoigne d’une possible autre rencontre. Selon The Blanco Art Foundation, qui s’occupe du musée, la photo de la rencontre entre les deux hommes à Singapour aurait été signée par Michael au cours d’une de ses visites chez Antonio Blanco dans sa résidence d’Ubud, à Bali.

Le King of Pop s’est-il donc rendu chez le Dali de Bali ? Nous ne le saurons sans doute jamais avec certitude. Mais si vous avez l’occasion de vous rendre sur l’île de Bali et de visiter Ubud, n’hésitez pas à découvrir The Blanco Renaissance Museum.

Pour la somme de 100 000 roupies (environ 6,50 €) vous y verrez, entre autres, le portrait de Michael, un tableau de l’artiste intitulé Black or White ainsi que cette photo autographiée de la rencontre entre les deux hommes.

Blanco Renaissance Museum
Jl. Raya Campuhan, Sayan,
Kecamatan Ubud,
Kabupaten Gianyar, Bali 80571, Indonésie

Site officiel du musée: blancomuseum.damaryo.com

4 Comments

  • Annie

    Je trouve très délicats les portraits de Michael ! La bienveillance de l’artiste vis à vis de son sujet ressort! Aux larges sourires qu’ils arborent, ils semblent s’apprécier mutuellement ! Mais qui n’appréciait pas Michael Jackson ? Je ne connaissais pas cet artiste, merci pour la découverte ! Tu es allée à Bali voir ce musée ?

  • Aurelien Thuaud

    Quelle ne fut ma surprise en découvrant le premier tableau! « ça ressemble à MJ » ai-je dit tout haut à mes amis en rigolant…. Avant de femarquer son autographe! Sinon bienveillance, bienveillance… je n’ai pas trop aimé le texte sur le tableau Black or White qui se demande si le tatoueur qui a tatoué les sourcils de MJ serait descensu plus bas pour aussi tatouer son… Et la question que la personne qui fait visiter le musee pose aux visiteurs, écrite sur un bout de papier « what colour do you think MJ’s penis was »? et ensuite soulève le chapeau haut de forme au dessus de tableau qui dévoile une carrotte orange…. parce que MJ était végétarien. (Blanco dessinait et fabriquait ses cadres, qui faisaient partie intégrante des ses oeuvres, lui-même). Pas du meillleur goût selon moi.

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