Influences,  Michael Jackson et le cinéma

Les chefs d’œuvres du cinéma qui ont inspiré les short films de Michael Jackson

Note: exceptionnellement, en raison de leur grand nombre qui ralentit le chargement de la page, les vidéos ne sont pas intégrées à l’article mais mises en lien.

Michael Jackson, on le sait, a été influencé par de nombreux artistes. Il a pris en James Brown et Fred Astaire, notamment, le meilleur et a fait siens des pas de danses et un style qui lui sont désormais uniques. “La meilleure façon de faire son éducation dans ce métier c’est de regarder les maîtres à l’œuvre” écrivait-il en 1988 dans son autobiographie Moonwalk.

Et effectivement, ses short films et mises en scène pour les concerts seront également fortement inspirés de certains de ses maîtres.

Michael Jackson, innovateur en matière de clip vidéo, souhaitait avant tout que ses short films (c’est le terme qu’il préférait employer) raconte une histoire et il a puisé ses sources d’inspiration dans trois types de films qu’il affectionnait particulièrement.

1- Les films musicaux

The Band Wagon et l’influence de Fred Astaire

Le film musical est un genre bien répandu entre les années 30 et 70 que Michael va s’approprier. Il utilise nombre de références à certains d’entre aux tout au long de sa carrière, le premier étant The Band Wagon (Tous en scène) où son idole Fred Astaire partage la vedette avec Cyd Charisse (voir l’histoire du film – en anglais – ici). Ce film de 1953, réalisé par Vincente Minelli , va hanter toute la vidéographie du chanteur jusqu’à You Rock My World.

Déjà en 1977, dans la série que les Jackson tournent pour la télévision, The Jacksons TV Series, Michael reprend le rôle de Fred Astaire, pour un numéro, dans un décor qui reprend celui de la fin de la séquence de The Girl Hunt Ballet, sur un titre de Judy Garland, Get Happy.

Mais c’est avec Billie Jean, en 1983, que Michael commence à distiller les clins d’œil à ce film qui reste sa référence première.

Au début du short film Billie Jean, Michael erre dans la ville, suivi par un détective/paparazzi vêtu d’un imperméable et d’un chapeau. Une scène qui n’est pas sans rappeler celle du début de The Girl Hunt, la pièce jouée dans The Band Wagon. Le détective disparait sous les yeux de Tony Hunter/Rod Riley, le personnage joué par Fred Astaire . Dans Billie Jean, c’est Michael qui disparait devant le détective.

Lorsque Michael s’appuie sur une poubelle pour nettoyer sa chaussure (faut-il y voir un lien avec Shine on Your Shoes, une séquence de The Band Wagon?)…

…. il sort de sa poche un tissu rayé, type léopard, une autre reprise du film de 1953. Il s’agit en effet du même tissu que celui laissé par le détective qui disparait devant Fred Astaire.

Le détective de Billie Jean retrouve le tissu par terre quelques séquences plus tard et le ramasse ce qui donne lieu à quasiment le même plan que dans The Band Wagon. (à 2:51 dans Billie Jean et à 1:55 dans la vidéo).

La publicité montrant un homme qui allume sa cigarette dans Billie Jean est très certainement aussi une référence aux gangsters auxquels Fred Astaire se confrontent.

Dans son short film Bad, en 1987, Michael s’est aussi très certainement inspiré de The Band Wagon: la deuxième partie du clip tournée dans une station de métro rappelle la séquence de danse entre Fred Astaire et Cyd Charisse de The Girl Hunt Ballet, également dans une station de métro, factice.

Smooth Criminal, en 1988, est quasiment un remake de The Girl Hunt Ballet, la scène finale de la pièce tournée dans The Band Wagon. Michael montre, avec cette scène principale du film Moonwalker, sorti en décembre 1988, qu’il est capable d’aligner son nom auprès de celui des plus grands danseurs.

Le costume de Michael dans le short film est bien sur un hommage à Fred Astaire dans The Band Wagon (l’acteur décèdera quelques semaines après la fin de l’enregistrement du short film)  et le numéro de danse de Michael a lieu dans un cabaret tout comme celui du couple Astaire/ Charisse dans la séquence du Dem Bones Café.

Lorsque Michael lance sa pièce dans le jukebox et que démarre la musique, le danseur au premier plan effectue alors les mêmes gestes des bras que ceux que l’on peut apercevoir dans la séquence avec Fred Astaire, avant qu’il n’entre dans le café (à 8:06 dans la vidéo).

Si Michael danse la plupart du temps seul, entouré de ses danseurs, de courts pas avec une danseuse du cabaret, vêtue d’une robe rouge (comme Cyd Charisse) rappelle le film de 1953.

“This girl was bad, This girl was dangerous”…ces paroles de Dangerous de Michael Jackson dans son titre de 1991 sont tout simplement tirées du final de The Girl Hunt Ballet de The Band Wagon. Le personnage que Fred Astaire joue dans la pièce The Girl Hunt déclare “She was bad, she was dangerous” (à 11:58 dans la vidéo).

Bad et Dangerous ….. également le nom des deux albums de Michael …. Un autre hommage?

The Girl Hunt Ballet servira une dernière fois de référence à un short film de Michael Jackson en 2001. En effet, pour le clip de You Rock My World, Michael reprend plusieurs éléments de la séquence de 1953: l’entrée dans le cabaret et l’avertissement de Chris Tucker “This girl is dangerous”, l’invitation à danser de la jeune femme, la démarche crispée, chapeau baissé sur le visage (à 5:54 dans la vidéo) qu’adopte Fred Astaire lorsqu’il entre dans le club et la scène de bagarre ….

Même le costume de Michael dans le short film ressemble à celui des gangsters qu’affronte Fred Astaire, et qu’il avait déjà utilisé pour son interprétation de Dangerous sur scène.

Michael souhaitait à nouveau s’inspirer de ce film musical qui l’a marqué, lors des concerts qu’il aurait du donner à Londres en 2009. Dans le film des répétitions This Is It, on peut constater que le décor qui aurait du servir à l’interprétation de Smooth Criminal est une reprise du décor final (et que l’on voit aussi en ouverture) de The Girl Hunt.

Emblème du second Age d’Or de la comédie musicale, The Band Wagon est un film essentiel du monde du spectacle en général et du cinéma en particulier. Michael Jackson l’avait bien compris et n’a eu de cesse de rendre hommage à celui qui a inspiré son art.

Les références à Fred Astaire dans les short films de Michael ne s’arrête cependant pas à cette œuvre.

En 1936, Fred Astaire et Ginger Rogers sont réunis dans Swing Time (Sur les ailes de la danse). Dans la séquence Bojangles of Harlem, Fred Astaire, qui rend ici hommage à Bill Robinson (un autre artiste que Michael appréciait énormément), un des plus grands danseurs de claquettes, noir-américain, du début du 20ème siècle, danse avec ce qui semble être son ombre, un concept novateur à l’époque.

Un procédé que Michael reprend à son compte pour la mise en scène de Smooth Criminal lors des concerts, ou même dans le short film You Rock My World.

On remarquera d’ailleurs que dans son numéro de claquettes, Fred Astaire porte des spats, cet accessoire qui recouvre le dessus de la chaussure et une partie de la cheville. Un accessoire qu’il utilise souvent et que Michael associe à son costume (de scène) pour Smooth Criminal.

Quant au final de Smooth Criminal sur scène, où Michael tire des coups de mitraillette sur ses danseurs qui tombent les uns après les autres, c’est exactement ce que fait Fred Astaire dans une des scènes de Top Hat (Le danseur du dessus), que l’acteur tourne en 1935, déjà aux côtés de Ginger Rogers (à 3:59 dans cette vidéo).

La scène où Michael danse sur le bar et casse des bouteilles dans You Rock My World (à partir de 7:02 dans le short film) pourrait être une reprise d’une scène presque identique de Fred Astaire dans The Sky’s The Limit en 1943.

Enfin, pour le short film de Scream, on peut se demander si Michael n’a pas pensé à la scène où Fred Astaire danse au plafond dans The Royal Wedding (Mariage royal) en 1951 pour celle où il marche sur les côté de son vaisseau futuriste.

Michael considérait Fred Astaire comme le plus grand danseur. Il lui dédiera même son livre Moonwalk en 1988. En 1983, après sa performance incroyable lors du show Motown 25, Fred Astaire appellera lui-même Michael pour le complimenter sur sa prestation: “T’es vraiment un as, et tu bouges comme un fou. Tu les as laissés sur le cul hier soir (…) T’es un danseur hargneux. Moi j’suis pareil. Je faisais la même chose avec ma canne” (Moonwalk, p. 213).

La relève est désormais assurée. Et Michael adoptera également à quelques reprises le style Fred Astaire, à l’époque Thriller ….

…puis surtout lors du clip The Way You Make Me Feel, en remplaçant la ceinture du pantalon par une cravate nouée.

Et même dans ses pas de danses, il y a du Fred Astaire ….

West Side Story

L’autre film musical qui influence les short films de Michael est le célèbre West Side Story. Michael Jackson n’a jamais caché son intérêt pour ce film et le short film Bad a très clairement trouvé sa source d’inspiration dans la scène Cool de ce chef d’œuvre de 1961 (à lire ici).

Bob Giraldi, le réalisateur du short film Beat It a toujours nié l’influence de West Side Story sur le scénario de la vidéo de 1983, indiquant qu’on lui avait raconté, alors qu’il travaillait pour un job d’été dans le New Jersey, une histoire où deux gars se battaient poignets liés. Un des deux était décédé durant la bagarre. Lorsque l’on regarde certaines scènes du film de 1961, on ne peut cependant s’empêcher de faire le parallèle avec Beat It.

Ainsi la scène dans Beat It où les membres du gang se rassemblent pour se préparer à l’affrontement (à 1:17 dans le short film) ressemble beaucoup au début de celle de West Side Story, intitulée Tonight Quintet and Chorus (0 :09 à 0 :20).

Celle-ci est d’ailleurs le prélude à la scène de bagarre entre les chefs des deux gangs où, là aussi, le début (de 0:11 à 0:35), malgré les dires de Giraldi, pourrait avoir inspiré Michael Jackson. L’issue sera cependant plus tragique dans la scène de 1961.

Et puis comment ne pas voir aussi un peu de West Side Story dans The Way You Make Me Feel surtout dans la partie où Michael danse au milieu de la rue (à 5:09), imitant les pas qui ont rendu célèbre George Chakiris (à 3:36) ainsi que ses claquements de doigts.

Le projet de mise en scène pour les concerts à l’O2 Arena de Londres pour ce titre semble également reprendre ce clin d’œil au film, notamment par le décor qui rappelle l’affiche du film de Wise et Robbins

D’autres films musicaux

Michael s’inspirera de divers autres films musicaux, et non des moindres, au cours de sa carrière.

Lorsque l’on voit I‘ll Build a Stairway to Paradise , le numéro de Georges Guétary dans An American in Paris (Un américain à Paris), en 1951, on ne peut s’empêcher de penser à Billie Jean et les dalles qui s’illuminent sous les pas de Michael. Ce dernier se serait-il inspiré de ce film de Vincente Minelli dont Gene Kelly, un de ses inspirateurs en matière de danse, est la vedette?

Pour Say Say Say, ce duo avec Paul McCartney de 1983, une des scènes de la vidéo reprend presque fidèlement la séquence Fit As A Fiddle de Singin’ In The Rain.

Mac (Paul McCartney) et Jack (Michael Jackson) se produisent déguisés en clown (à partir de 3:38) et leur costume blanc et noir (à partir de 3:48) est le même que celui de Gene Kelly et Donald O’Connor en 1952.

Dans une moindre mesure, on peut également comparer cette scène de McCartney et Michael avec le numéro de danse de Debbie Reynolds Gower Champion, Applause Applause, du film de 1953, Give A Girl A Break (Donnez lui une chance).

C’est d’ailleurs dans une autre scène de ce film, Nothing Is Impossible, entre Gower Champion, Kurt Kasznar et un jeune premier appelé à devenir un grand nom de la danse, Bob Fosse, que l’on peut voir Kasznar effectuer un pas de danse que Michael Jackson rendra célèbre 35 ans plus tard, le lean (à 3:43 dans cette vidéo).

Le titre de Michael Jackson, Dangerous, issu de l’album du même nom en 1991, n’a jamais bénéficié de short film. Par contre, la star l’ interprète aux MTV Video Music Awards en septembre 1995. La mise en scène, notamment du début de la prestation, est une reprise presque fidèle de l’introduction du Get Happy de Judy Garland dans Summer Stock (La jolie fermière ou La vallée heureuse) en 1950.

Enfin, You Rock My World, en 2001, rend hommage à son ami Marlon Brando, qui fait d’ailleurs une apparition dans le short film. Ainsi celui-ci est-il habillé exactement de la même façon que dans son rôle dans Guys And Dolls (Blanches colombes et villains messieurs), ce film musical de Mankiewicz sorti en 1955.

Michael fait un petit geste déplacé auprès de la jeune femme du short film (à 3:55 dans la vidéo) qui rappelle aussi Marlon Brando dans ce même film.

On retrouve également la même ambiance cubaine dans You Rock My World que dans cette scène, tirée du film de 1955 où Brando et Jean Simmons se partagent la vedette.

2- Les films noirs

Bien que d’inspiration française, ces films se sont révélés avec le cinéma hollywoodien d’après guerre. Le film noir met généralement en scène des personnages caractéristiques du genre tel l’enquêteur (détective, policier, journaliste…), le truand, la femme fatale et privilégie des thèmes comme le meurtre, le crime, l’infidélité, la trahison, la jalousie, le fatalisme, Comme son nom l’indique le film noir joue de la lumière (souvent par le noir et blanc) et l’action se situe principalement pendant la nuit. Il se structure selon une narration la plupart du temps non linéaire avec notamment l’utilisation du flash-back et/ou de voix off.

Dès 1983, une première ébauche du film noir apparait dans la filmographie de Michael Jackson, avec Billie Jean. Après un passage en noir et blanc, au début du short film, le chanteur se promène, de nuit, dans une ville déserte, veste sur l’épaule, poursuivi pour un détective. Et le thème de la femme fatale, qui sera récurrent tout au long de sa carrière, se met en place avec ce titre. Le décor est posé….

Mais c’est avec Smooth Criminal, en 1988, et plus largement avec son film Moonwalker, que Michael laisse transparaître son vif intérêt pour ce type de film.  Dans le film, la poursuite entre Michael et Mr Big donne lieu à des scènes de nuit tout à fait typiques des films noirs.

La séquence Smooth Criminal, comme indiqué plus haut, est un hommage à Fred Astaire, et surtout une reprise de The Girl Hunt . Rappelons que The Girl Hunt est le nom du spectacle, dans le film musical The Band Wagon, dans lequel Fred Astaire et Cyd Charisse jouent le rôle d’un détective et d’une vamp. Un privé, une vamp, des malfrats, quelques indices, l’atmosphère nocturne propice au crime, un cri, des coups de feu, un air de trompette … ce spectacle a tout du film noir.

On peut également se demander, en regardant l’ambiance des short films de Dirty Diana et Who Is It, si ceux-ci n’ont pas été réalisés dans cet esprit là. En tout cas, certaines caractéristiques du film noir sont bien présentes.

You Rock My World fait référence à un film de Marlon Brando, de 1954, On The Waterfront (Sur les Quais), à la fois considéré comme drame psychologique et film noir.

Le lieu où se déroule le short film de Paul Hunter s’appelle le Waterfront Hotel, rappelant ainsi que ce film a valu le premier Oscar à son interprète en 1955, faisant alors oublier ses rôles précédents de sex-symbol.

Marlon Brando fait  une apparition dans le short film en jouant le propriétaire du club. Une courte scène l’oppose à Michael Jackson à la fin du clip.

Pour This Is It, Michael Jackson avait préparé un remake de Smooth Criminal où il ne faisait non plus référence à certains films dans son clip mais où il intégrait directement des scènes de films noirs dans son short film, des scènes qu’il jouait lui-même. Ainsi se retrouve-t-il à assister au numéro (raccourci) très suggestif de Rita Hayworth, Put the Blame on Mame, dans le film Gilda, sorti en 1946, film noir s’il en est.

Ce morceau, clou du film n’est pas le seul utilisé dans cette séquence.  On aperçoit, à 0:24 dans la vidéo de Smooth Criminal version This Is It, un acteur américain célèbre pour ses rôles de gangsters dans les années 30, Edward G. Robinson. Il n’a normalement aucun rôle dans Gilda.

A 2:19 dans la vidéo de This Is It, on reconnait Humphrey Bogart dans une scène du film The Big Sleep (Le grand sommeil) de 1946 (à 5:48 dans cette vidéo), autre film noir de renom.

Ce changement avec This is It montre bien que Michael Jackson souhaitait s’orienter davantage vers le cinéma. Il devient un acteur de cinéma, se confrontant aux plus grands. Ses short films se mêlent aux films classiques de la grande époque.

3- Les films d’horreur

C’est avec Thriller que Michael montre son talent d’acteur et dévoile son goût pour les films d’horreur. Grand amateur de An American Werewolf in London (Le loup garou de Londres), sorti en 1981, il contacte le réalisateur du film, John Landis, qui accepte de tenter l’expérience avec la réalisation d’un court métrage en guise de vidéo clip. Le projet est lancé.

La scène de transformation de Michael au début du short film est donc complètement inspirée de celle du Loup garou de Londres. Rick Baker est responsable du maquillage et des effets spéciaux pour Le loup garou. Il participera également à Thriller.

Le film de 1968, Night Of The Living Dead (La Nuit des morts-vivants) a quant à lui inspiré Michael pour la séquence où les zombies sortent de leur tombe dans Thriller (voir la scène à partir de 1:08:20)

Enfin, notons que lorsque Michael sort du cinéma pour rejoindre son amie jouée par Ola Ray, dans Thriller, il s’arrête devant l’entrée et on peut apercevoir des affiches de films d’horreur: The Masque of The Red Death (1964), House of Wax (1953), The Mad Magician (1954) …. Tous des films avec Vincent Price, celui-là même qui prête sa voix lugubre à la fin de la chanson Thriller et dont le nom apparait d’ailleurs sur le devant du cinéma dans le short film …. Un hommage à ces vieux films d’horreur et à l’acteur emblématique des films du genre.

Et sans oublier l’affiche du film Schlock, premier film de (et avec) John Landis en 1973. Petit clin d’œil au réalisateur du clip de Thriller.

En 1997, Michael continuera de s’intéresser à ce genre de films en imaginant Ghosts, un moyen métrage de 37 minutes dont l’histoire d’origine a été écrite avec le romancier Stephen King, maître de l’horreur moderne. Il n’a désormais plus besoin de s’inspirer d’autres chef d’œuvre pour créer le sien.

Michael a propulsé au sein de ses short film un peu tous les genres de films. Outres ses trois grands type de films évoqués qui ont jalonné très régulièrement sa carrière, il a aussi cherché des idées dans le péplum, avec Remember The Time (rappelons que son costume dans le short film est inspiré par la tenue guerrière de Yul Brynner, le pharaon Ramsès II, dans le film Les Dix Commendements)….

… ou dans les films pour enfants de Walt Disney avec Childhood (Wynken, Blynken & Nod).

Ses short films touchent un large panel de genre cinématographique: de la science fiction (Captain Eo) au film d’animation (Leave Me Alone ou Speed Demon), du film d’horreur (Thriller) au film noir et même le film documentaire (Man In The Mirror). Michael a su transmettre à travers ses chefs d’oeuvres sa culture et sa passion pour le cinéma. Avec un seul but final: se consacrer pleinement au septième art. Un rêve de gloire au cinéma qu’il n’aura malheureusement jamais atteint même si ses short films restent un exemple du genre.

Sources: senscritique.com/ mjcinema.blogspot.fr/ dancingwiththeelephant.wordpress.com

2 Comments

  • anniva

    Merci Rachel, votre article est très intéressant et il nous en apprend long sur l’étendue de la culture cinématographique de Michael.
    Il s’est inspiré des décors, des chorégraphies, des personnages du cinéma en les sublimant. Il a acquis la grâce de l’un, l’animalité de l’autre, ici le pas de danse, là le costume, ailleurs l’originalité et il est devenu la quintessence de tout ça…

  • manu

    super article … j’en beaucoup appris sur l’inspiration de MJ Une scène de danse au plafond se retrouve aussi dans Ghost … Michael et le cinéma une histoire ratée … pourquoi selon vous ? un regret pour ma part je sais peu avant sa mort il travaillait sur un projet concernant la vie d’Edgar Alan Poe

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