L'Europe

Suisse 2016: sur les traces de Michael …. mais pas que….

Lundi 18 juillet 2016, vers midi, le TGV en provenance de Paris me fait débarquer à Lausanne, en Suisse. Il y a quelques mois, lorsque j’ai rédigé un article sur le passage des Jacksons à Leysin, en 1979, j’ai eu envie d’aller visiter ce petit pays que Michael Jackson aimait beaucoup.

J’étais déjà venue en Suisse, il y a près de 25 ans. A l’époque, j’avais une correspondante fan de Michael (eh oui, Internet, facebook et autres réseaux sociaux n’existaient pas et c’est par le biais de petites annonces dans des magazines que l’on rencontrait les fans avec qui on échangeait par courrier) qui habitait aux alentours de Lausanne qui m’avait invitée chez elle. Mais j’avoue que je n’ai que peu de souvenirs de ce séjour …. sauf de la plaque de chocolat Michael Jackson qui m’avait accueillie dans ma chambre ! Mais cette fois, j’ai l’intention de suivre les pas de Michael, comme j’aime le faire, mais pas que….Onmjfootsteps again….

Lausanne est une première étape. Chacune des tournées mondiales de Michael est passée par Lausanne, au stade Olympique de la Pontaise.

C’est également par cette même gare, à bord du mythique train, l’Orient Express, que Michael arrive à Lausanne en septembre 1992.

Après avoir récupérer ma voiture de location, direction Leysin, à plus d’une heure de route. Petite ville au milieu des montagnes, où Michael et ses frères étaient venus enregistrer deux prestations pour des émissions du groupe Abba il y a 37 ans, c’est là que j’ai établi mes quartiers pour ces quelques jours. De ma chambre d’hôtel, je découvre une vue superbe. C’est un dépaysement total pour la banlieusarde que je suis !

Les valises posées, je pars immédiatement à la recherche des premiers lieux où Michael est passé dans la ville et je ne tarde pas à les trouver (à lire dans un article spécial ici).

Chaplin’s World

Le lendemain, la journée est consacrée à Charlie Chaplin. L’acteur, idole et inspiration de Michael, a passé les 25 dernières années de sa vie à Corsier-sur-Vevey, une ville proche de Montreux. Son Manoir de Ban est devenu, depuis le mois d’avril 2016, et après plusieurs années de travaux, un musée, Chaplin’s World by Grévin.

Dans la propriété, une partie studio a été construite où la grande carrière de Charlie Chaplin est mise à l’honneur. Des scènes de films ont été reconstituées et le visiteur peut poser auprès de Charlot en statue de cire ou des stars ayant eu un lien avec sa vie artistique.

C’est ainsi que je découvre la statue de Michael Jackson. Car bien avant que Michael ne le popularise et fasse du moonwalk son pas iconique, n’oublions pas que Charlie Chaplin a « moonwalké » dans les Temps Modernes sur Titine, une scène qui aura peut être inspiré le King of Pop. En tout cas, la statue est une des plus réussies, à mon avis, parmi toutes celles que j’ai déjà eu l’occasion de voir. Séance photos obligée !

Charlie Chaplin acteur…. et réalisateur aussi. Toutes les facettes de ce forcené du travail sont évoquées et au détour des différents décors tout aussi ludiques les uns que les autres, je me retrouve dans une banque qui abrite dans ses coffres, factices, les trésors de la carrière de Chaplin, qui n’ont rien de factices, eux : des récompenses (les deux oscars remportés par l’acteur au cours de sa carrière), des carnets de notes de travail, des contrats, l’étoile du Walk of Fame, …. Et surtout son costume de charlot ! La plus belle partie de ce studio, s’il fallait choisir !

Entre amusement, admiration, étonnement, la visite des studios se termine hélas. Mais pas celle du musée. Car le Manoir de Ban, à quelques pas du studio, est également ouvert au public.

La maison revient sur la vie personnelle de Charlie Chaplin. Bien que rénovée, elle reflète les années de bonheur de l’homme avec sa dernière femme Oona, leurs enfants et petits-enfants. Les meubles ont été conservés et de nombreux films et photos privés sont présents et diffusés au travers des pièces. On entre dans l’intimité de la famille Chaplin.

Si j’ai adoré le studio, j’avoue que j’attendais plus particulièrement de pénétrer dans la maison. Car c’est au Manoir que Michael se rend à plusieurs reprises et notamment en juin 1988, lorsqu’il rencontre pour la première fois Oona, la veuve de Chaplin. Quelques photos à l’intérieur de la maison mais surtout sur la terrasse sont désormais bien connues. J’avais d’ailleurs été contactée, par le biais de mon site, par un des concepteurs du musée Chaplin’s World quelques temps avant son ouverture, qui souhaitait obtenir ces photos en HD de Michael et Oona. Je pensais donc les trouver au cours de ma visite mais il semble que le musée n’ait pas pu les obtenir.

Il est parfois difficile de retrouver l’endroit exact où Michael s’est fait photographier dans la maison mais la terrasse est restée à l’identique. La vue sur le parc de la propriété et, au loin, les montagnes, est magnifique. Quel plaisir se devait être de profiter de cette terrasse ! J’en profite d’ailleurs aussi en faisant une pose, sur les marches, là même ou Michael avait posé avec le fils de Rolf Knie….onmjfootsteps.

Cela fait trois heures être que j’ai entamé ma visite et il me reste le parcours dans le parc. Un endroit superbe, paisible. Au fil de mes pas, et des différentes informations données par les pancartes qui évoquent les joies de Chaplin dans son jardin avec ses enfants, je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement avec Neverland. Chaplin aimait son Manoir tout comme Michael son ranch. Ils y ont passé des années merveilleuses, loin du strass de Hollywood et de la célébrité (un éloignement forcé pour Chaplin).

Si seulement l’Estate de Michael Jackson pouvait envisager un « Jackson’s World », de la qualité de ce musée ….. telle sera ma dernière pensée en quittant ce lieu magique !

Les tombes de Charlie Chaplin et d’Oona sont à quelques kilomètres du Manoir, dans le cimetière communal. Bien que plus imposantes que les autres, elles restent banales et seules quelques bougies de fans montrent que repose ici l’un des plus grands acteurs du cinéma américain.

La journée se terminera par une longue balade à Vevey, sur les bords du lac Léman où une statue de Charlie Chaplin était, jusqu’à l’ouverture du musée en avril, la marque la plus célèbre du passage de l’acteur anglais dans la région. Elle reste très appréciée des touristes.

Montreux

La ville de Montreux est particulièrement connue pour son Jazz Festival (qui venait d’ailleurs de se terminer à mon arrivée en Suisse). C’est dans cette ville de la Riviera vaudoise, qui n’est pas sans rappeler des villes du sud méditerranéen de la France, que Freddie Mercury, le leader du groupe Queen s’était installé et que le groupe avait acheté un studio dans lequel il avait enregistré plusieurs albums. Une statue en hommage au chanteur trône d’ailleurs sur le quai de la ville. Cette même statue qui se trouve en couverture de l’album posthume Made In Heaven de 1995.

Si les Mountain Studios du groupe n’existent plus aujourd’hui et ont fait place au Casino Barrière, une partie a été aménagée pour devenir une exposition gratuite, The Queen Studio Experience, dédiée au groupe britannique : vidéos, costumes, compositions manuscrites, instruments de musique, effets personnels, …. évoquent les moments forts de Queen dans ce studio.

Le studio d’enregistrement dans lequel Freddie Mercury travaillait a été conservé fidèlement et on peut s’amuser à mixer des titres du groupe sur une table de mixage simplifiée. L’emplacement exact où Freddie se tenait pour enregistrer sa dernière chanson a été matérialisé.

Mais Queen n’a pas été le seul groupe à enregistrer dans ces célèbres studios. D’autres grands noms de la musique (David Bowie, les Rolling Stones, AC/DC, Iggy Pop, …) sont venus travailler leurs opus et en 1997, Michael Jackson profite des studios pour peaufiner son album Blood On The Dance Floor.

Le passage du King of Pop est d’ailleurs évoqué sur le mur souvenir, à l’extérieur du casino. Ce mur, autour de ce qui fut l’ancienne entrée des studios, est rempli de signatures, de messages, d’hommages à Queen, principalement … mais on devine que des fans de Michael Jackson sont, comme moi, venus sur les traces de leur idole. 

Lors de son séjour à Montreux en 1997, Michael Jackson loge au Fairmont Montreux Palace, un très grand hôtel de luxe que l’on ne peut manquer dans le centre ville.

La jeune femme qui m’accueille à la réception de l’hôtel me confirme qu’il occupait bien la suite Quincy Jones, comme je m’en doutais, mais qu’elle ne peut malheureusement pas me la faire visiter avant la semaine suivante car elle est occupée. Je lui montre les quelques photos de Michael prises lors de ses sorties de l’hôtel et elle m’indique qu’il s’agit d’une sortie arrière. Quelques minutes plus tard, grâce à ses indications, je suis devant cette sortie, qui ne semble pas avoir changé.

Gstaad

Gstaad, le nom vous dit certainement quelque chose? C’est une station mondialement renommée des Alpes où les stars et autres noms de la jet set viennent passer leurs vacances d’hiver. En été, la petite ville accueille des touristes huppés ou des curieux … comme moi.
Michael Jackson est à plusieurs reprises passé dans cette ville. Il venait se reposer dans le chalet de son amie Elizabeth Taylor, un peu éloigné du centre ville. A seulement une heure de Leysin, je suis donc allée voir à quoi ressemblait cet endroit si apprécié des célébrités.

La rue principale de Gstaad est entièrement piétonne. C’est dans cette rue, où sont présentes de nombreuses boutiques de marques de luxe dans des chalets très fleuris, que Michael avait été photographié faisant du shopping. Seul le Pernet Store est toujours là, un magasin d’épicerie fine et de spécialités régionales, le Fauchon de la ville. Difficile de retrouver le lieu exact des marches où Michael s’était installé mais il semble que ce soit bien tout près de cette boutique.

Le Hermenjat Sport Store, à deux pas, n’existe plus mais on reconnait, par contre, très facilement la devanture.

Après une balade finalement assez rapide, je décide de trouver le chalet de Liz Taylor. L’actrice appréciait énormément Gstaad et elle y avait acheté, dans les années 60, un chalet dans lequel elle venait se ressourcer et passer ses fêtes de Noel. L’amour de Liz Taylor pour la ville est d’ailleurs symbolisé par une statue de bronze dans la rue piétonne, le veau Rosie, commissionnée par sa fille et que l’interprète de Cléopâtre a en partie financée.

Sur la route, je m’arrête devant le Palace Hotel. Situé en plein milieu de la montagne, l’établissement de luxe domine la ville et semble tout droit sorti d’un conte de fées avec ses tourelles. Le monde attendant devant l’entrée et une belle averse me font passer mon chemin. Michael y a été un client régulier, quand il ne résidait pas dans le chalet de son amie actrice, et il aurait, semble-t-il, selon le directeur, souhaité le racheter en 2006.

Le chalet Ariel d’Elizabeth Taylor n’est qu’à quelques centaines de mètres du palace. Au bout d’une petite rue, normalement réservée aux habitants, bien caché derrière un mur et de la végétation pour préserver l’intimité de ses locataires, on en aperçoit que le portail d’accès.

Quelques photos plus tard, je quitte Gstaad, avec un sentiment mitigé mais effectivement l’idée que Michael devait être tranquille lorsqu’il venait ici.

Genève

Ma dernière étape sera Genève. Si la météo a été plus que favorable depuis le début de ce séjour, ce n’est pas le cas durant les deux heures de route qui me mènent dans cette ville où je n’ai que deux hôtels à voir. Je me dis que je devrais peut être rebrousser chemin : des trombes d’eau ralentissent la circulation et j’ai l’impression que je n’arriverai jamais … tout ça pour des hôtels où la plupart du temps je n’ai jamais beaucoup de chance !!! Mais ce jour-là, la chance va tourner !

La pluie s’arrête dès que j’entre dans la ville. L’hôtel d’Angleterre est situé au bord du lac Léman. En juin 1997 puis en juin 2000, Michael loge dans l’établissement qui offre une vue sur le lac et le célèbre Jet d’eau de Genève.

J’explique à un des portiers la raison de ma venue et il me conseille de voir avec la réception. Je m’adresse donc au réceptionniste en lui demandant si l’hôtel possède des traces du passage de Michael. Celui-ci me répond avec un grand sourire: « Je suis la trace vivante du passage de Michael Jackson, j’étais présent à l’époque, pour ses deux séjours! » et il commence à me raconter son expérience :

« Je travaillais à l’hôtel Richmond où Michael était descendu pour sa tournée en 1992 et j’avais eu l’occasion d’être en contact avec lui à ce moment là. Lorsque l’hôtel d’Angleterre a ré-ouvert après des travaux, en 1995, et que nous avons su que Michael Jackson revenait en Suisse pour sa tournée HIStory, le directeur et moi-même lui avons proposé de l’accueillir. Il est donc venu à deux reprises.

En 1997, il donnait son concert à Lausanne mais il avait préféré loger à Genève pour essayer de garder son intimité. Il a été très généreux, il a offert une cinquantaine de places pour que les employés puissent assister au concert. Nous y sommes donc allés et on s’est retrouvé au milieu de certains VIP. Nous avons cependant dû partir avant la fin du concert pour être prêts à le réceptionner dès que lui-même arriverait. A peine, étions-nous à l’hôtel, que Michael est arrivé. Il avait fait plus vite que nous, grâce à des motos qui lui ouvraient le chemin. Le séjour était censé être discret mais des journalistes ayant suivi sa voiture, dès le lendemain, des milliers de fans ont envahi l’hôtel. Nous lui avions préparé un buffet pour se restaurer. Ce n’était pas quelqu’un de difficile, il n’avait pas d’exigences particulières, il aimait manger simplement et appréciait la restauration rapide.

En 2000, il est resté chez nous pendant deux mois, avec ses deux aînés et Grace, la nounou, et là encore, il a été très simple, très gentil. Il appelait lui-même le service quand il avait besoin de quelque chose. Au cours de ce séjour, il a souhaité faire des achats de disques et de livres. L’hôtel a contacté le magasin Manor [le plus grand magasin de la ville, les Galeries Lafayette de Genève] qui a proposé de fermer spécialement l’établissement, avant même de savoir à quelle personnalité ils avaient à faire. Une autre fois, il s’est rendu tout seul, anonymement, dans un magasin Baby Dior de la ville pour acheter des vêtements à ses enfants. C’est une des rares fois où il a pu se promener sans être importuné et il en a été ravi.

Parfois il se rendait à Gstaad voir son amie Elizabeth Taylor ou celle-ci venait lui rendre visite à l’hôtel et ils allaient se promener ensemble. L’hôtel leur préparait des paniers pique-nique. »

J’écoutai mon interlocuteur me parler de Michael avec grand intérêt mais il s’est interrompu car des clients de l’hôtel arrivaient. Il me dit alors : « Mais ne partez pas, je m’occupe de mes clients et je vous fais visiter la suite qu’il occupait ». Je n’en reviens pas. Sans rien demander, je venais d’obtenir ce que je cherchais.

Au bout de quelques minutes, ce monsieur que je sens, dans ses paroles, tout aussi admirateur de Michael que moi, me mène au troisième étage où se trouve la Suite Présidentielle. L’hôtel, contrairement à d’autres, a souhaité garder une ambiance quelque peu rétro. Dans le couloir un peu sombre, mais très cosy, le réceptionniste me montre la porte d’entrée de la suite et m’explique qu’elle peut être agrandit de deux autres chambres (celles d’en face) grâce à une porte qui se rabat pour préserver l’intimité de la circulation. « Grace, la nounou, et les gardes du corps occupaient d’ailleurs ces deux chambres en 2000 et nous avions aménagé la pièce à côté du salon en dressing », me dit-il.

Je pénètre dans le salon–salle à manger de la suite, une pièce très lumineuse, avec des tableaux de maîtres au mur, certains étant des originaux (Picasso, Miro, Warhol, « et il y a même des dessins de Disney »).

« La suite a été rénovée », m’explique mon interlocuteur, « les peintures ont été refaites et la déco a changé, comme c’est le cas tous les cinq ans pour des suites comme celle-ci, mais certains meubles sont toujours là, le bureau, la commode. A l’époque, il y avait au mur un tableau, un portrait avec plusieurs personnes. Un jour Michael demande à parler au directeur et lui explique qu’il ne se sent pas à l’aise avec cette peinture, qu’il a l’impression qu’on le regarde en permanence. Le directeur lui dit qu’il a un très bon ami qui possède une galerie d’art et lui propose de se rendre à la galerie pour choisir une peinture qui lui fera plaisir pour remplacer celle au mur. Michael a refusé, il a répondu au directeur : « Non, non je ne veux pas, est-ce que l’on peut simplement mettre un drap sur le portrait pour le cacher ! ». C’était vraiment un client peu exigeant et très sympathique. »

Il poursuit : « Une fois, ses enfants ont été malades, une petite rhinite. Il a fait appeler un médecin qui lui a conseillé d’ouvrir les fenêtres, car il vivait toujours les fenêtres fermées. Il lui a dit d’aérer, de profiter de l’air de la Suisse et Michael a suivi ses conseils ».

Pendant que j’écoute le réceptionniste me raconter toutes ses anecdotes, je me repasse les images d’une vidéo privée qui a été publiée il y a quelques mois. Prince tentait de filmer Paris avec une caméra, sur les conseils de Michael, et cette dernière n’était pas vraiment prête à se laisser faire. Ou cette scène où Michael lit une histoire à Prince et Paris sur un fauteuil rouge. C’est dans cette même suite que cela se passait.

La suite comporte une chambre au ton bleu, et deux salles de bains en marbre, dont l’une avec hammam. « Michael aimait beaucoup la Suisse », me dit l’employé de l’hôtel. « Il s’y sentait bien et souhaitait s’établir ici, il voulait acheter une maison mais cela ne s’est jamais fait. »

Lorsque nous reprenons l’ascenseur, il m’informe qu’il va essayer de me trouver le livre d’or avec la signature de Michael, « vous savez celle ou il signe et termine avec des petits traits en forme d’étoiles ». Pas de doute, j’ai à faire à un fan ! Il n’est toutefois pas certain que ce soit dans le  livre d’or actuel. Et effectivement, il me montre le dernier en date, qui prend effet en 2003, bien après le passage de Michael, et il ne peut malheureusement pas sortir les autres qui sont dans un coffre. Il n’hésite cependant pas à me montrer les différents autographes et messages que les célébrités qui ont séjourné dans l’hôtel ont laissés.

[Quatre ans après ce passage, j’ai eu la chance qu’un très grand fan m’envoie une photo de cet autographe. Il m’a également fait parvenir un croquis de chaussure réalisé par Michael lui-même pendant qu’il séjournait à l’Hôtel d’Angleterre. Il souhaitait faire réaliser des mocasssins par un chausseur italien. Les annotations ont été rajoutées à côté du croquis par un employé de l’hôtel qui parlait italien.

Merci Fefe, ta gentillesse n’a pas d’égal!]

Je remercie chaleureusement l’employé pour le temps qu’il m’a accordé et sa gentillesse. Finalement, cela valait le coup d’un trajet sous de mauvaises conditions météo ! Je sors de l’hôtel et repère l’endroit où Michael avait été aperçu sortant par une porte arrière en 2000.

J’aurai moins de chance avec l’hôtel Richmond, proche de l’hôtel d’Angleterre où l’on me dit qu’un changement de propriétaire a eu lieu depuis le passage de Michael et que rien n’a été conservé.

Après une découverte rapide de la ville et quelques repérages de points historiques, je reprends la route tout en repensant à ce que cet homme m’a raconté sur Michael. Je suis contente qu’il ait pu passer des moments heureux avec sa famille, loin des regards indiscrets.

Ces quelques jours passés en Suisse m’ont fait comprendre l’attachement de Michael pour ce pays. En plus de ses paysages superbes, revitalisants et paisibles, les habitants sont d’une gentillesse que j’ai rarement observée ailleurs, au cours de mes voyages sur les traces de Michael. On est toujours accueilli avec le sourire et ils sont prêts à nous aider quelque soit la situation. C’est un plaisir de les côtoyer ! Je prends le chemin du retour avec de belles images plein la tête et des témoignages sympathiques ……. et déjà cette envie de repartir.

Toutes les adresses des lieux où Michael Jackson est passé en Suisse ici

2 Comments

  • NTMJ

    Bonjour.. C’est si drole ! Je suis moi même passé par l’hotel d’Angleterre et ce Monsieur m’a raconté exactement les même anecdotes.. Je vous lis et cela pourrait être mon récit en tout cas vous avez bien eu de la chance davoir pu visiter la suite.. Car moi ce jour la elle etait occupée . Je vois aussi que vous avez utilisez la photo de mon ami, qui etait le seul à etre present et au courant de la venu secrete de MJ en 2000.. Au plaisir de vous lire

  • Rachelmj

    Oui ce monsieur était vraiment très sympathique et on sentait vraiment qu’il aimait Michael Jackson. Pour avoir visité plusieurs hôtels, c’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme lui. La photo est publiée avec l’autorisation de Ben Jackson que je remercie de me lire Merci à vous également

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