Sa famille

Joe Jackson en interview chez Piers Morgan le 30 janvier 2013

Le 30 janvier, Joe Jackson (et Dieter Wiesner) étaient les invités de Piers Morgan sur CNN. Une interview d’une vingtaine de minutes où Joe a beaucoup parlé de Michael et de ses rapports avec ses enfants et ses petits enfants (Prince, Paris et Blanket). 

Joe était aussi là pour (essayer de)faire la promo de son documentaire à sortir en 2013, The Architect,  qui devrait être suivi d’un livre du même nom déjà annoncé chez Amazon pour novembre 2013

Traduction de l’interview (merci à The Doe et Jaddzia du MJB)

MORGAN: C’est difficile à imaginer, mais ça fait trois ans et demi depuis que Michael Jackson est mort. Des millions de personnes à travers le monde l’aimaient. Mais bien sûr, personne ne connaissait aussi bien sa voie que son propre père. 

Joseph Jackson donne rarement des interviews, mais il se joint à moi ce soir, exclusivement, avec Deiter Wiesner, son ancien manager. 

Bienvenue à vous deux. 

JOSEPH JACKSON, le père de Michael Jackson: Je vous remercie. 

MORGAN: Ainsi Joe, j’ai interviewé presque tous les membres de votre famille, votre femme, vos fils, vos filles, Michael. Et enfin j’en arrive à interroger le patron. 

JACKSON: Oui, le patron. Oui. 

MORGAN: Le patron

JACKSON: C’est très bien. Oui. Je suis heureux que vous m’interviewiez, parce que je vais partout dans le monde. Je veux que tout le monde me connaisse. 

MORGAN: Tout le monde dit la même chose de vous. Très dur, mais il fallait l’être. Que vous vouliez le meilleur pour votre famille et vous avez décidé dès le début que vous alliez être ferme, dur, vous avez dû être discipliné et faire ce qu’il fallait pour leur donner la vie dont la plupart d’entre eux ont depuis bénéficié. Comment réagissez-vous à cela? 

JACKSON: Eh bien, je devais être comme ça parce qu’à cette époque c’était difficile et vous aviez beaucoup de gangs là-bas, vous savez, dans la région où nous vivions. 

MORGAN: C’est Gary, dans l’Indiana. 

JACKSON: Gary, dans l’Indiana, et je devais m’assurer qu’ils n’entraient pas dans n’importe quel type de problème et des choses de ce genre.

MORGAN: Ce que vos enfants m’ont dit, la quasi totalité d’entre eux, c’est que vous étiez rude avec eux et discipliné, et je voulais savoir si vous aviez trouvé difficile d’être trop démonstratif pour leur dire que vous les aimiez. Et certains d’entre eux ont trouvé ça assez difficile à supporter. 

JACKSON: Eh bien – 

MORGAN: Permettez-moi de vous montrer un exemple. J’ai interviewé Janet et elle a dit cela. Regardez ce clip. 

(début de la vidéo ) 
JANET JACKSON, Chanteuse : Une fois, j’ai essayé de l’appeler papa. 
MORGAN: Qu’est-ce qui s’est passé.? 
J. JACKSON: Il a dit non, je suis Joseph. Vous m’appelez Joseph. Je suis Joseph pour vous. Quand votre père vous le dit une fois, vous n’avez pas le faire à nouveau. Je l’ai toujours appelé Joseph. 
MORGAN: Triste, n’est-ce pas? 
J. JACKSON: Oui, c’est vrai. Je souhaite que notre relation soit différente, mais je sais qu’il m’aime. 
(fin de la vidéo ) 

MORGAN: et bien alors , pourquoi ne pas laisser votre fille vous appeler papa? 

JACKSON: Eh bien, vous avez tous ces enfants qui courent partout en criant et en hurlant, papa, papa, papa, vous savez, et il obtient d’être (?)- ça sonne un peu drôle pour moi. Mais je n’aimais pas trop qu’ils m’appellent ainsi aussi longtemps qu’ils pouvaient m’écouter et ce que j’avais à leur dire, vous le savez, dans le but de rendre leur vie réussie. C’était la chose principale pour moi . 

Mes enfants ont grandi d’une manière à ce qu’ils respectent les gens, et ils n’ont jamais pris de drogues . Ils ne sont jamais allés en prison, ne faisaient pas partie de gangs ou rien. Ils ont grandi professionnellement. Et c’était bien, oui. 

MORGAN: Mais avez-vous des regrets parce que vous avez été un peu trop dur avec certains d’entre eux? 

JACKSON: Eh bien, je suis content d’avoir été difficile, parce que regardez ce qu’il en est sorti. J’en ai fait des enfants que tout le monde aime. Et ils sont droits, chacun. Vous savez Michael, il était un bon gars. Mais le monde ne sait pas trop quoi que ce soit de Michael de la façon dont il a été élevé. 

Mais il a grandi – Je me suis assuré qu’il respectait les personnes âgées, oui. 

MORGAN: Parlez-moi du jeune Michael et de votre relation avec lui. 

JACKSON: Michael était le type de gamin – vous savez, c’ était un bon garçon et qui apprenait facilement. Une chose à la fois et il pouvait vraiment le refaire, exactement comme la personne qu’il a écouté le faire. Il avait cela en lui, il a pu être Michael Jackson, parce qu’il était bon sur scène. Quand il jouait, tout le monde aimait la façon dont il le faisait parce qu’il était très bon . 

MORGAN: Vous punissiez physiquement vos enfants. Les parents d’aujourd’hui sont-ils trop doux avec leurs enfants? Pensez-vous qu’il y a un manque de respect à cause de cela. 

JACKSON: Oui, ils sont trop doux . Une des raisons pour laquelle je dis cela c’est parce que de nos jours les enfants tuent leurs parents dans certains cas. Il n’y a rien de tel que de battre un enfant. Vous les frappez pour quelque chose qu’ils ont fait, et ils vont s’en rappeler. Ils s’en souviendront de manière à ne pas le faire à nouveau. C’est comme ça que j’étais. 

MORGAN: Vous savez, beaucoup de gens disent, eh bien, vous savez, vous ne pouvez pas frapper un enfant. J’ai interviewé votre femme Katherine et elle a parlé votre sujet. 

(Début de la vidéo ) : 
KATHERINE JACKSON, ÉPOUSE DE JOE JACKSON: Je ne pensais pas qu’il était trop dur. Mais à cette époque, tout le monde élevait ses enfants comme cela. Si tu avais fait quelque chose de mal, que c’était terriblement mal, tu avais une réprimande et tu avais aussi une raclée, comme ils l’appelaient. 
Mais aujourd’hui, vous ne pouvez pas faire cela. Ainsi, Michael se rappelle cette époque et il a dit qu’il avait été abusé. 
(Fin de la video ) 

JACKSON: A cette époque, les enfants étaient vraiment mauvais. Et les parents auraient fait de ce que j’ai fait , j’ai fait en sorte que mes enfants soient de bons enfants, qu’ils comprennent ce que je voulais faire d’eux . Depuis Michael a grandi et a eu ses propres enfants, il a compris ce que je vivais avec lui . 

MORGAN: Prenons une courte pause. Parlez -moi de votre vie comme grand-père. Vous êtes le grand-père des trois enfants de Michael, ainsi que d’autres. Je veux vous savoir si vous êtes aussi dur avec eux que vous l’étiez avec vos propres enfants. Je suppose que vous ne l’êtes pas. 

( Pause Pub) 

(Debut de la video ) 
PARIS JACKSON, fille de Michael Jackson: Depuis que je suis née, papa a été le meilleur père que vous puissiez imaginer. Et je voulais juste dire que je l’aime tellement. 
(Applaudissements)
(Fin de la vidéo ) 

MORGAN: Peut-être le moment le plus émouvant pour beaucoup au mémorial de Michael Jackson, le chagrin de sa fille, Paris. Retour avec moi maintenant, en exclusivité avec le père de Michael, Joseph Jackson, et son ancien manager, Dieter Wiesner. 

Difficile pour les enfants, Joe, plus que pour quiconque, je le sentais. C’était une chose si publique. Et la pauvre Paris, vous savez, elle est juste une jeune fille qui a perdu son père. Très, très dur. Que pourriez-vous lui dire, pour quelqu’un qui a vécu tellement de choses vous-même? Que lui diriez-vous ensuite ? 

JACKSON: Eh bien, Paris est – même Michael l’a dit, elle a un travail(?), vous savez, parce que la plupart des filles sont difficiles à élever. Piers, elles sont difficiles à élever. Elles sont plus difficiles que les garçons. Mais elle, c’ est une gentille fille. Et la plupart des filles s’en prennent à leur père de toute façon. 

Mais elle – elle est une bonne fille. Et vous devez travailler avec elle un peu aussi. 

MORGAN: Etes-vous aussi dur avec les enfants de Michael parce qu’il n’est pas là, comme vous l’étiez avec Michael et ses frères et sœurs? 

JACKSON: Oh, non. Ce sont mes petits-enfants. Ils sont heureux – J’étais avec eux hier. Paris n’était pas sortie du lit. Elle était encore dans son lit. Prince et Blanket étaient là. En fait, Blanket a fait une vidéo lui-même. 

MORGAN: Vraiment? 

JACKSON: Oui. 

MORGAN: Quand vous les voyez, ça vous ramène à quand vos enfants étaient jeunes? Voyez-vous Michael en eux? 

JACKSON: En Blanket, je le vois. 

MORGAN: Vraiment? 

JACKSON: Oui. En Blanket, je vois Michael. Oui. Mais ils sont de bons enfants. Ils sont bien traités. Et Katherine vraiment s’occupe de ces enfants. Et ils aiment leur grand-mère. Ils l’aiment vraiment. Et ils lui obéissent, aussi. 

MORGAN: Où étiez-vous lorsque vous avez appris que Michael était mort? 

JACKSON: J’étais – j’étais à Las Vegas. J’ai reçu un appel – Piers, j’ai reçu un appel d’un fan. Et il disait : « M. Jackson, quelque chose cloche. Je vois là l’ambulance chez Michael. Et l’ambulance a démarrée et le service des pompiers suit l’ambulance. Quelque chose ne va pas. » 

MORGAN : Qu’avez-vous fait quand vous avez entendu cela, après que vous avez pris l’appel? 

JACKSON: Eh bien, la partie la plus triste au sujet toute cette chose, c’est que Michael a essayé de me joindre, il dit « appelez mon père. ». C’était juste avant qu’il ne décède. « il aurait su comment me sortir de cette situation ». Mais ils ne sont pas entrés en contact avec moi. Ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas me trouver. Mais j’étais là. 

Et ce qui me dérange, c’est qu’il m’a appelé à l’ aide, et que je ne pouvais pas l’aider. 

MORGAN: Quelle était votre relation avec Michael à la fin? Parce qu’il y avait le sentiment qu’il était entouré par des gens qui l’éloignaient gentiment de la famille et que la famille n’avait pas pu le contacter de la façon dont elle le voulait. 

JACKSON: C’est très vrai. Il était comme – eh bien, ils l’ont traité comme Howard Hughes. Ils ne pouvaient pas – la famille n’a pas pu le contacter lui comme elle aurait dû. Et c’est très mal que cela se soit produit. Mais je suppose qu’ils avaient un motif pour tenir la famille éloignée. Mais je suppose que c’est parce qu’ils disaient que trop de membres de la famille pouvaient causer une certaine perturbation dans ce qu’ils essayaient de faire avec ce jeune homme. Oui. 

MORGAN: Cette énorme tournée de concerts qu’il avait alignés, 50 concerts – Comme vous le connaissiez, pensez-vous qu’il était physiquement capable de faire ce nombre de shows? Saviez-vous qu’il allait faire ce nombre de shows? 

JACKSON: Oui, je savais qu’il faisait ce nombre de shows . Il y avait une raison. Il y avait un motif pour ces shows . Parce que Michael allait prendre cet argent pour construire un hôpital pour enfants. C’est ce qu’il voulait faire, construire pour tous les enfants malades. Il avait besoin de s’assurer qu’ils aient le bon type d’aide. 

MORGAN: Quand vous pensez à Michael et aux enfants, je ne peux pas vous poser des questions sur les affaires judiciaires qui ont fait scandale ses dernières années. Comme son père, qu’avez-vous ressenti quand il a été accusé d’avoir abusé des enfants? 

JACKSON: Eh bien, vous savez, il y a une raison pour laquelle cela s’est produit. Ils ont essayé de prendre ainsi le contrôle de Michael pour que Michael paye beaucoup d’argent. Quelque chose comme 22 millions de dollars, vous savez, garde le fait (inaudible?). 

MORGAN : Regrettez-vous qu’il l’ait fait ? 

JACKSON: Je voudrais qu’il n’ait jamais fait cela. Mais à partir du moment où il l’a fait, les médias, vous savez, n’ont pas pu s’emparer de l’affaire autant qu’ils le voulaient parce qu’elle a été étouffée. Mais Michael avait peur d’eux parce qu’ils n’auraient jamais rien obtenu de bon, vous savez. 

MORGAN: Avez-vous vu Michael , à n’importe quel stade – son comportement ne vous a-t-il jamais inquiété autour des enfants ? La raison pour laquelle je vous demande cela, c’est que beaucoup de gens ici s’interrogent sur un homme dans la quarantaine qui dormait avec de jeunes garçons. Et la plupart des gens pensent que c’est inapproprié. Michael n’était pas un mec normal. Tout le monde sait cela . 
Mais avez-vous jamais eu peur que la perception de ce qu’il faisait ne soit pas la bonne pour lui ou son image ?

JACKSON: Eh bien, Piers, Michael était lui-même un grand enfant âgé. Il avait encore l’esprit d’un enfant. Mais il aimait tellement les enfants. Et les choses qu’il n’a pas eues, il a essayé de les aider à les avoir. 

MORGAN: Vous n’avez jamais vu quelque chose qui vous a inquiété? 

JACKSON: Il n’y a rien à ce sujet. 

MORGAN: Vous n’avez jamais rien senti – 

JACKSON: Nous connaissions Michael. Nous connaissions notre fils. Nous savions comment nous l’avions élevé .Nous savions cela , oui 

MORGAN: Prenons une autre pause. Nous allons revenir et parler davantage de Michael, plus de son héritage, plus de lui comme homme d’affaires. Je vous en parlerai après la pause. 

(Pause Pub) 

MORGAN: Retour avec moi maintenant en exclusivité avec le père de Michael Jackson, Joseph, et son ancien manager, Dieter Wiesner. Dieter, nous reviendrons sur le côté « affaires » de Michael dans un instant. Je veux juste vous demander une chose, Joe ? Regrettez-vous que vous n’ayez pas pu faire plus pour Michael vers la fin ? Si vous aviez pu entrer, l’auriez-vous éloigné de ces médicaments. 

JACKSON: J’ai essayé. J’ai essayé. J’ai essayé très fort. Et de nombreuses fois. Mais je n’arrivais pas à lui. Tout comme je vous l’ai dit plus tôt, ils l’ont traité comme Howard Hughes. Vous ne pouviez pas …. 

MORGAN: Je trouve que l’analogie est fascinante, Howard Hughes. J’ai étudié beaucoup la vie d’Howard Hughes. Et à la fin, il était entièrement protégé. Je veux dire, vous ne pouviez pas aller au-delà des murs et vous approcher de lui. Et cela ressemblait à Michael, dans ses derniers mois, à ce qui était sa vie aussi . 

JACKSON: Oui. Mais c’était sa façon d’être. Il était difficile d’obtenir quelque chose de lui. Et peut-être, vous savez, sa mère pouvait obtenir de lui mieux que moi, parce que, naturellement, vous savez – Katherine est une femme très bien et je l’aime beaucoup. Je l’aime encore. Et maintenant, ils essaient d’obtenir de ma femme le divorce. Oui. 

MORGAN: Vraiment? 

JACKSON: Oui. Mais cela n’arrivera jamais. Les gens qui l’entouraient – 

MORGAN: Lorsque vous dites cela, Joe, de qui parlez-vous? 

JACKSON: Des gens qui les entouraient, et autour ma femme, les gens qui sont impliqués avec elle. 

MORGAN: S’agit-il de membres de la famille ou … 

JACKSON: Certains oui, d’autres non. Aucun de mes enfants, non. Ils ne sont pas comme ça. Ce sont les autres qui sont autour. 

MORGAN: Et ils essaient de vous faire divorcer afin qu’ils puissent mettre la main sur l’argent de Michael? Ou de quoi s’agit-il? 

 JACKSON : Eh bien, ce sont des raisons, vous savez. S’ils obtiennent que la mère de Michael reste loin de moi ou moi loin de sa mère, alors ils seront libres. Pour l’instant, je suis seulement sur leur route. Je suis fort. Mais le point est ceci : il n’y aura jamais de divorce. J’étais avec elle hier soir (la nuit dernière). 

MORGAN: Vous aimez-vous toujours ? 

JACKSON: Bien sûr. Ouais. Si je ne l’aimais pas, il y aurait un divorce en cours. Mais il n’y aura jamais de divorce, Piers. Elle vous le dira. 

MORGAN: Eh bien, elle a dit la même chose. 

JACKSON: Ouais . Ouais. Mais – 

MORGAN : Le problème c’est que l’empire de Michael a énormément de valeur et attirera toujours des requins. Laissez-moi vous introduire ici (s’adresse à Dieter Wiener), parce que vous étiez business manager de Michael pendant très longtemps. Vous avez apporté quelques bandes fascinantes. Ce sont des cassettes audio. Je veux en passer un peu, parce que j’ai une fois interviewé Michael à la fin des années 90. Et j’ai été frappé qu’il y avait un autre Michael Jackson ici : l’homme d’affaires. 

Et je veux lire une cassette avant de revenir à vous. Ceci est une discussion entre lui et vous, je pense que c’était au sujet d’un plan de rachat de Marvel, l’entreprise comic, en 2001 ou ’02. Écoutez ça. 

(Début de la video ) : 
M. Jackson: Nous pourrions facilement aller à Universal et l’acheter. Nous posséderions Jaws, ET, Rencontres du 3ème type , tu sais, tous ces classiques de Universal. Et cela nous permettrait de faire un Universal – Je veux dire, une chaîne – une chaîne de Marvel, non seulement avec les personnages de Marvel mais avec les films Marvel comme catalogue. On peut faire ce qu’on veut, des restaurants aux parcs à thème, de la vente au détail. 
(Fin de la video ). 

MORGAN: Vous aviez réellement obtenu le financement pour cette affaire, je crois. Puis vinrent les affaires judiciaires, le scandale et tout a été remis sur le brûleur arrière. Disney a fini par acheter Marvel et a fait exactement ce que Michael avait prédit et a fait fortune dans ce domaine. Dites-moi quelque chose à ce sujet. 

WIESNER: C’était la seconde partie de sa vie. Il voulait le faire. Et il connaissait exactement tous les détails de ce qu’il voulait faire. Et il avait parfaitement raison. Parce qu’il disait, aussi sur sa carrière musicale : « Je ne peux pas faire plus que ce que j’ai fait. C’est tout.  Et j’ai le catalogue de Beatles d’un côté. Si j’achète ce catalogue de Marvel, il a une deuxième partie « . Cela avait un grand rôle dans sa vie. Il aurait été la personne la plus riche au monde. 

MORGAN: Oui. Il avait compris le pouvoir de posséder les droits des choses. 

WIESNER: C’est vrai

MORGAN: Je me souviens de Paul McCartney donnant une interview qui disait qu’il ne pouvait même pas jouer certaines de ses propres chansons, car Michael avait acheté le catalogue. Il avait réalisé la puissance des droits d’édition dans la musique, au cinéma, à la télévision, dans tout cela. 

MORGAN: Il y a eu beaucoup de rapports lorsque Katherine a disparu pendant quelques jours et que certains des membres de la famille, les frères et sœurs sont tous tombés les uns sur les autres. Quelle est la vérité? 

JACKSON : La vérité est qu’ils y a une grande bagarre là bas. Je n’étais pas là. Aussi cela aurait été vraiment différent si j’avais été là. Mais vous ne coupez pas un arbre en coupant sa tête. Je ne m’inquiète pas comment grand est l’arbre, je commence par le bas. 

MORGAN: Les trois enfants de Michael, comment se déroulent les choses pour eux? Vont-ils avoir beaucoup d’argent? Ou allez-vous essayer de les protéger, vous assurer qu’ils ne sont pas trop riches trop jeunes? 

JACKSON : Je ne pense pas que vous puissiez devenir trop riches trop jeunes. Vous pouvez devenir riches et être des enfants riches. Vous savez un trust est installé pour eux. Et je pense que cela commence juste, vous savez. Ils obtiennent vraiment les sommes d’argent, vous savez, en entrant dans un trust, la situation de type de retraite. Je ne sais pas combien. Mais je sais que c’est quelque chose 

MORGAN: Permettez-moi de vous passer un dernier clip de Michael qui parle, ce qui est très prophétique, compte tenu de ce que nous venons de discuter. 

(Début de la video )
Michael JACKSON: Nous ne voulons pas mourir en sachant que nous n’avons pas atteint nos objectifs. Je veux mourir en sachant que je l’ai fait. J’ai fait tout ce que je voulais faire et je l’ai fait à ma façon, vous savez? C’est tout. Nous avons changé le monde.
(Fin de la vidéo)

MORGAN: Que voudriez-vous que soit l’héritage de Michael? 

JACKSON: Je voudrais que son héritage soit ce qu’il voulait être. Je veux que tout le monde se soucie de lui et l’aime et continue à faire les choses qu’il voulait faire. Il voulait rendre les gens heureux partout dans le monde. Vous voyez, Piers, si le monde était comme Michael, il n’y aurait jamais de guerres. Tout le monde s’entendrait. C’était le genre de gamin qu’il était. 

MORGAN: Joe, ça a été un vrai plaisir de parler avec vous. C’est fascinant. Vous êtes l’un des pères les plus emblématiques de l’histoire du divertissement américain. Et je n’ai jamais eu la chance de m’asseoir avec vous. Je pense que vous avez été très honnête. 

JACKSON: Est-ce qu’on termine ainsi maintenant ? 

MORGAN: Que voulez-vous dire? 

JACKSON: J’ai un documentaire qui sort et il est grand. 

MORGAN: Dites moi ce que c’est. 

JACKSON: C’est grand. C’est ce qu’on appelle « Journey in My Shoes ». Et la raison pour laquelle il n’est pas encore sorti c’est que je fais en sorte que tout soit juste. Ce sera complètement nouveau sur la famille amérindien. 

MORGAN: Et quelle est la thème du documentaire? 

JACKSON: « Journey in My Shoes »

MORGAN: Dis-moi de quoi il s’agit 

JACKSON: C’est à propos de l’histoire de ma vie

MORGAN: Du début à la fin. 

JACKSON: De bout en bout, à venir. 

MORGAN: Joe, ça a été une interview fascinante. Je vous remercie beaucoup. J’aimerais que nous puissions parler plus longtemps, mais nous allons manquer de temps. Vous avez été d’une grande perspicacité sur votre fils. Je suis si content que vous soyez venu. 

JACKSON: Je n’ai pas eu la chance de faire ma promo. 

MORGAN: Joe, c’est bon de vous voir. Je vous remercie beaucoup. 

MORGAN: L’écoute des bandes était fascinante. Et Michael était un homme complexe, à bien des égards, un grand homme d’affaires, un artiste incroyable, et un grand fils, je pense. Et quelqu’un qui a eu un père qui avait peut-être un coup assez rude au fil des années, peut-être injustement. Joe, je vous remercie beaucoup. 

JACKSON: Prenez soin de vous

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