USA 2012

Los Olivos – Los Alamos – Santa Maria 2012

Après ce gros moment d’émotions à Neverland, nous redescendons à Los Olivos. Le village n’est vraiment pas très grand mais une visite s’impose tout de même. Beaucoup de magasins de vins : normal, nous sommes au cœur du vignoble Californien ! Je cherche désespérément des cartes postales, espérant même trouver une trace de Michael, mais rien. Rien ne vient prouver que la plus grande star du monde vivait ici !!

Nous repartons pour Los Alamos. La bourgade, perdue au milieu de nulle part est pourtant historique. Il s’agit d’un relai du 19è siècle pour le télégraphe et du dépôt de la Pacific Coast Railroad qui reliait jadis le nord et le sud de la Californie. Bon bien sur, si je vous en parle, ce n’est pas pour vous faire un cours d’histoire mais c’est aussi parce que Michael y est passé et a même tourné ici. En effet Los Alamos, c’est une partie du lieu de tournage du clip Say Say Say.

Tout d’abord l’Antique Dépôt. Les séquences de vaudeville avec Paul McCartney y ont été tournées. Une scène y avait été installée pour l’occasion. Le hangar de ce dépôt est très grand mais Il ne reste plus de trace du clip, on devine juste la toiture (à partir de 3:40 dans le clip).

Ensuite l’Union Hôtel, à quelques centaines de mètres. Un hôtel qui a gardé ses allures de western. Et qui n’a pas beaucoup changé depuis le tournage du clip. On aperçoit la devanture de l’hôtel à environ 4:30 dans le clip.

J’entre dans le bar et je reconnais tout de suite l’endroit, celui où dans le clip Michael aperçoit une jeune femme jouée par sa sœur La Toya (à 3:20 environ). Je vais parler au patron et je lui demande si c’est bien ici que le clip a été tourné. Je connais la réponse mais il faut bien entrer dans le vif des choses !!! Le patron me le confirme et immédiatement me demande si je veux voir le clip. Derrière un cadre, bien caché, apparaît un écran de télé et le clip se met en route. Je l’ai vu et revu mais peu importe, j’en profite pour expliquer à mes enfants les lieux où les choses se sont déroulées.

Je leur montre la fameuse porte (à 3:25) qui est toujours la même, elle fait le lien entre le bar et la salle de réception de l’hôtel. Justement c’est là que je me dirige à la fin du clip.

J’avais  demandé au patron du bar, s’il était possible de voir la chambre qui a servi au tournage, celle où Paul et Michael se rasent (à 2 :47) et il me dit que oui. Lors de mes recherche j’avais appris qu’elle existe toujours, telle quelle, avec le même papier peint au mur. Elle s’appelle d’ailleurs la chambre « Say Say Say ».

En entrant dans la salle de réception, je reconnais également une scène du clip, celle justement où Michael, Paul et Linda McCartney arrivent à l’hôtel (à 2 :43)

Je demande à  voir la chambre, mais malheureusement elle a été réservée et c’est donc impossible. Pas de chance ! Je me contenterais de garder en mémoire la photo du site de l’hôtel.

Par contre, le monsieur à qui je m’adresse m’indique que je peux passer sur le côté, dans la cour de l’hôtel afin de voir l’escalier où Michael et Paul descendent pour s’enfuir, à la fin du clip (à 4 :21). Je ne me fais pas prier !!!

Nous ferons notre pause déjeuner dans ce petit village, assez désert d’ailleurs, avant de repartir pour le dernier endroit de ce voyage qui concernera Michael : Santa Maria.

Ce n’est pas l’endroit le plus gai de son histoire, mais, après plusieurs jours de réflexion,  j’ai décidé de m’y arrêter quand même.

Le palais de justice de Santa Maria. Michael y a passé les heures les plus sombres de sa vie et du coup la ville ne me plait pas. Nous sommes dimanche, il n’y a pas beaucoup d’activité et lorsque j’arrive devant cet endroit j’ai des frissons. Pas un bruit. Personne. Le bâtiment G, celui dans lequel s’est déroulé le procès est là,  devant moi. Je crois que je n’ai pas besoin de vous en dire plus sur mon état d’esprit. Je ressens comme des ondes négatives. Je me contente de quelques photos et je me dépêche de partir. J’ai juste envie d’oublier cet endroit.

Ainsi s’achève ce «pèlerinage ». Notre voyage se poursuivra encore une bonne semaine, vers San Francisco, mais celui-ci sera plus familial.

J’ai vécu, au cours de cette dizaine de jours, des moments fabuleux, que jamais je n’aurais pensé vivre. J’en rêvais, j’ai réussi à faire que ce rêve devienne réalité. Maintenant je sais que, comme le disait Michael, « si on croit vraiment en quelque chose, il faut y croire jusqu’au bout et le faire ». Le seul regret que j’ai c’est de ne pas avoir pris la décision de faire ce voyage quand Michael était encore là. Sa disparition a été un tel choc, dont je pense ne jamais me remettre, mais en même temps, elle m’a donné la force de réaliser certains de mes rêves.

Je n’ai pas pu voir et faire tout ce que j’espérais mais j’ai ressenti dans certains de ces lieux la présence de Michael. Forest Lawn et Neverland ont été les moments forts de ce périple, pas pour les mêmes raisons, mais ils ont réussi à percer la carapace de sentiments derrière laquelle je me replie pudiquement depuis 3 ans.

Michael n’est plus là mais sa magie opère toujours et je sais qu’il sera à jamais avec moi, dans mon cœur, dans mon esprit, au plus profond de mon être,  et qu’il continuera à me guider dans mes choix et dans ma manière de voir les choses, comme il le fait depuis maintenant 30 ans.

Michael, you are my life, I will never say goodbye because, You are here forever. I LOVE YOU MORE.

I’ll be back, one day!

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