Tenerife (Espagne), avril 2025

Au large des côtes du Maroc, dans l’Atlantique, Tenerife, surnommée l’île au printemps éternel, est une destination de voyage idéale toute l’année. C’est au mois d’avril 2025 que je suis allée passée une dizaine de jours sur cette petite île qui a été une véritable découverte, avec sa multitude de paysages et sa météo très douce. Quand, en France, on sort juste de l’hiver, c’est le genre de destination qui fait un peu rêver. Et quand en plus, Michael Jackson y a lui-même mis les pieds, l’hésitation pour la fan que je suis n’est pas très longue pour réserver un séjour.

Tenerife est une île espagnole qui fait partie de l’archipel des îles Canaries. Elle n’a reçu la visite de Michael Jackson qu’une seule fois, en septembre 1993, lors de la venue du Dangerous Tour (à lire ici). Mais c’est assez pour pouvoir se rendre dans quelques lieux #onmjfootsteps !

Hotel Botanico & The Oriental Spa Garden #onmjfootsteps : Calle Richard J. Yeoward, 1, 38400 Puerto de la Cruz

Dès le premier jour, alors que je suis en route pour visiter le beau jardin botanique de Puerto de la Cruz, au nord de l’île, je me retrouve devant l’Hotel Botanico, où Michael Jackson avait logé. L’extérieur ne semble pas avoir beaucoup changé.

Je n’ai aucun mal à repérer l’endroit où la foule se tenait dans l’espoir d’apercevoir Michael.

Celui-ci apparaîtra d’ailleurs depuis le cinquième étage de l’hôtel, saluant ses fans – là aussi je retrouve facilement l’endroit où se situait Michael – et les photos prises avec la foule en contrebas sont désormais très connues.

Ci-après une vidéo d’un fan tournée en 1993 où il filme de loin Michael sur le toit de l’hôtel (à partir de 4 :35)

Je tente ma chance en pénétrant dans le hall d’accueil. Une femme, responsable de la communication de l’hôtel, m’accueille très gentiment et quand je lui indique la raison de ma visite, elle me répond immédiatement qu’elle était là, en 1993, quand Michael Jackson est arrivé à l’hôtel.  Et elle me raconte avec un grand sourire qu’elle avait commencé à travailler depuis peu à l’hôtel et que sa venue avait été un moment incroyable. « L’hôtel était habitué à recevoir des personnalités », me dit-elle  – et effectivement de nombreuses photos avec des stars sont affichées derrière son bureau – « mais lorsque Michael Jackson est arrivé, ça a dépassé tout ce qu’on avait déjà vu. Une foule immense, dehors et dans l’hôtel ».

L’arrivée de Katherine Jackson et de Bob Jones à l’hôtel Botanico le 25 septembre 1993 – Photos extraites du documentaire (1)

Malgré cela, elle garde le souvenir que Michael était quelqu’un de souriant, gentil, discret, pas du tout l’image d’une star. « C’était quelqu’un de simple. Il a serré la main de tout le monde et a offert aux employés des tickets pour aller voir le concert. Je n’étais pas vraiment fan de lui mais je suis quand même allée au concert et c’était formidable. J’ai compris pourquoi tout le monde l’aimait. »

Elle me laisse prendre en photos le cliché de Michael qui est derrière elle, celui que l’on connait avec la foule, et pendant ce temps, elle prend son téléphone et tente de joindre quelqu’un. Finalement, elle s’excuse, en me disant qu’elle aurait bien voulu me montrer le livre d’or de l’époque mais qu’il est dans un coffre et que le directeur, qui a la clé, n’est pas là. Lorsque je lui parle de la suite que Michael occupait et qui a été renommée en son nom, elle m’indique qu’elle est occupée. « Mais elle a été rénovée depuis et ne ressemble plus beaucoup à ce qu’elle était, » ajoute-t-elle, comme pour ne pas que je regrette de ne pas pouvoir la voir.

Je repars, un peu déçue certes, mais tout de même très sensible  à la gentillesse de cette dame, qui rien qu’avec ses souvenirs, a ajouté un petit plus à cet arrêt dans cet hôtel.

Loro Parque #onmjfootsteps : Av. Loro Parque, s/n, 38400 Puerto de la Cruz

Le Loro Parque est un parc zoologique parmi les plus fréquentés d’Europe. Situé à à peine cinq kilomètres de l’hôtel Botanico, c’est le lieu que Michael Jackson a demandé à visiter lors de sa venue dans l’île. Personnellement, je ne suis pas fan du tout des parcs zoologiques  et je n’avais pas prévu au départ la visite de ce zoo, même si je savais que Michael y était allé. Sauf que je voyage rarement seule et qu’il faut savoir contenter tout le monde lors d’un séjour.

Le prix d’entrée du parc est assez élevé – 42€/adulte, 30€/enfant 6-11 ans – mais heureusement c’est un parc superbe et on peut aisément y passer la journée. Pour ma part, j’y ai passé tout l’après-midi et j’avoue que les animaux sont au plus près de leur habitat naturel. La végétation luxuriante est superbe et l’équipe du parc, très sensible à la protection animalière, a créé en 1994 une fondation reconnue pour son engagement en faveur de la conservation de la nature et de l’environnement et elle se concentre particulièrement sur la protection des perroquets. « Loro » signifie perroquet en espagnol et le parc était, lors de sa création en 1970, uniquement dédié  à ces animaux.  Il s’est par la suite développé en tant que refuge pour la biodiversité.

Dès l’entrée dans le parc, les premiers animaux que j’aperçois sont les gorilles. Impressionnants bien sûr, d’autant plus que leurs mimiques rappellent beaucoup l’être humain.

Peu de photos existent de Michael Jackson dans ce parc, les seules connues sont devant l’enclos des gorilles. Et l’une d’elles est là, devant moi, près de la vitre de protection qui sépare les visiteurs de leurs homologues à poils. Le parc est en effet fier de se rappeler que le chanteur est passé par ici et, pendant quelques minutes, j’écoute la réaction des visiteurs qui sont étonnés de découvrir ce cliché.

Je savais que des photos avaient été là mais je pensais qu’elles avaient été retirées et je ne m’attendais pas, moi non plus, à voir celle-ci. La présentation a été modernisée et c’est sans doute pour cela qu’elles ont été retirées un temps. Une belle surprise donc, pour débuter cette visite.

Au cours de son séjour, Michael Jackson a aussi voulu aller faire quelques achats chez un disquaire sur le célèbre Paseo San Telmo de Puerto de la Cruz, un magasin le long du front de mer, ce qui a provoqué évidemment un sacré chaos. La boutique n’existe plus.

Zone portuaire, Plaza España, Santa Cruz de Tenerife #onmjfootsteps : 38003 Santa Cruz de Tenerife, Santa Cruz de Tenerife.

Le Dangerous Tour se produit dans la capitale Santa Cruz de Tenerife le 26 septembre 1993. Un évènement sur l’île.

La scène était installée dans la zone portuaire qui est à côté de la Plaza Espana, une zone qui existe toujours aujourd’hui, en travaux lors de mon passage. Le public s’était réuni sur ce qui est désormais un parking, les bateaux de plaisance sont amarrés dans un port qui était alors vide, un énorme bateau de croisière cache la vue mais les montagnes en toile de fond sont toujours là. Trente-deux ans plus tôt, à cet endroit même, Michael Jackson faisait rêver et danser les Espagnols de Tenerife.

Aéroport Tenerife Nord, Los Rodeos #onmjfootsteps : 38297 San Cristóbal de La Laguna, Santa Cruz de Tenerife.

Tenerife n’est pas une île très grande mais il y a tout de même deux aéroports qui la desservent, un dans le sud, et un au nord, proche de la capitale. C’est par ce dernier, appelé alors Aeropuerto Los Rodeos que Michael Jackson arrive et repart de l’île, sous les acclamations de ses fans. Il n’est d’ailleurs resté que dans le nord de Tenerife au cours de son séjour.

C’est aussi par cet aéroport que j’atterris et décolle – par contre personne n’est venu m’acclamée à mon arrivée 🙂 Sans savoir exactement où Michael a mis les pieds sur le tarmac, je n’ai pu m’empêcher de me repasser les photos en tête pendant l’attente pour monter dans l’avion au retour.

Tenerife n’a que peu de lieux #onmjfootsteps car le passage de Michael Jackson sur cette île espagnole a été relativement rapide et uniquement pour une date du Dangerous Tour. Mais les locaux assez âgés pour avoir vécu ce moment s’en souviennent encore! Tenerife a toutefois beaucoup à offrir aux touristes et je suis repartie enchantée de mon séjour.

Source : (1) Documentaire sur la venue de Michael Jackson à Tenerife.