Michael Jackson et Disney

Mike Bonifer et Cardon Walker rencontrent Michael Jackson à Hayvenhurst en 1985

En 2018, j’évoquais dans un article sur le site, la visite des frères Sherman à Encino, en 1985. Les deux artistes des studios Disney ne sont pas les seuls à avoir rendu visite à Michael Jackson, ce jour-là. Mike Bonifer et Cardon Walker les accompagnaient également.

Cardon Walker est le fils de E. Cardon “Card” Walker, l’un des hauts responsables de la Disney Company entre 1971 et 1983, après la disparition de Walt et Roy Disney. Aujourd’hui vice-président de Creative Content de Disney Company, Cardon Walker rencontre Mike Bonifer, alors publiciste, en 1980, lorsqu’ils travaillaient tous les deux sur le projet de film Tron (qui sortira en 1982).

Entre 1984 et 1986, les deux hommes produisent Disney Family Album, une série de documentaires sur les protagonistes qui font la magie des films Disney. Vingt documentaires de 25 minutes seront ainsi diffusés sur la jeune chaîne de télé Disney Channel. Les premiers documentaires sont ainsi consacrés à Clarence « Ducky » Nash, la voix originale de Donald Duck, Ward Kimball et les Sherman Brothers.

Des documentaires que Michael Jackson ne manquera pas de voir et qui le mènera à inviter les deux producteurs chez lui, à Encino, avec les frères Sherman.

Mike Bonifer raconte comment s’est déroulée cette rencontre avec celui qui était en train de révolutionner le monde de la musique.

« Cardon, et moi avons reçu un appel à notre bureau. C’était l’assistante de Michael Jackson. Elle nous a dit que Michael était un grand fan de The Disney Family Album, une série que nous produisions pour Disney Channel à l’époque, et voulait savoir s’il pouvait obtenir une copie de tous les documentaires déjà produits, si nous pouvions venir déjeuner chez lui et si nous pouvions amener avec nous les Sherman Brothers, le célèbre duo de paroliers de Disney? Euh, oui ! Oui et oui, bien sûr qu’on allait venir avec les Sherman Brothers. C’était Michael Jackson au plus haut de sa Pop-ularité, après Thriller et avant Smooth Criminal.

La veille de ce déjeuner dans la maison de la famille Jackson à Encino où Michael vivait maintenant seul, le L.A. Times a publié une histoire sur Jabbar, la girafe de Michael, qui avait été enlevée de la propriété des Jackson par le Service de Contrôle des Animaux, parce les voisins affirmaient que Jabbar mangeait leurs arbres. Parfait. J’avais hâte de voir comment il gérait sa girafe de compagnie. Je me demandais quelle situation pourrait être plus représentative de Michael Jackson que celle-ci?

Cardon, les Sherman Brothers – Bob et Richard – et moi étions devant la solide porte en fer noir de la maison des Jackson à midi le lendemain. Une demi-douzaine de jeunes filles et leurs jeunes mamans, avec leurs appareils photos et leurs carnets d’autographes, attendaient à l’extérieur. Une déception teintée d’irritation a envahi leurs visages lorsque l’assistant de Michael nous a fait entrer. Alors que la porte se refermait derrière nous, les filles et leurs mamans en ont profité pour s’avancer dans l’allée et avoir un aperçu rapide du domaine du King of Pop.

La maison Jackson ressemblait à un château de style Tudor de la classe moyenne supérieure, pas si hors norme pour une maison du quartier d’Encino, bâti sur un terrain d’à peu près huit mille mètres carrés. Avec une allée en brique et une grande cour. Un grand garage avec quelques voitures chères garées à l’extérieur. Une fontaine avec quatre têtes de chevaux en pierre qui crachent de l’eau. En face de la maison principale, une dépendance d’un étage avait été convertie en studio d’enregistrement dont l’entrée ressemblait à une boutique de Disneyland. Un chariot de fleurs était garé devant, des inscriptions en feuille d’or étaient sur les fenêtres.

L’assistant de Michael nous a installés dans ce que j’appellerais la salle des trophées pour attendre son arrivée. C’était un grand salon lambrissé avec des canapés et des chaises confortables. Les murs étaient recouverts de souvenirs – des couvertures de magazines du monde entier, des disques de platine et d’or, des photos de Michael avec des célébrités, des cadeaux chers et de nombreux Grammys. La pièce maîtresse était une vitrine en verre avec des figurines de Blanche-Neige et les Sept Nains. Cardon nous expliqua que les figurines étaient un cadeau de la division Imagineering de Disney.

J’avais envie de faire pipi. Je ne me sentais pas nerveux, mais quand je suis nerveux, j’ai envie de faire pipi, je pense donc que je devais l’être. J’ai quitté la salle des trophées sur la pointe des pieds et j’ai trouvé l’assistant de Michael, qui m’a conduit dans une petite salle de bains. Les murs étaient ornés de peintures d’angelots, des petits garçons nus avec des ailes. Lorsque j’ai voulu sortir de la salle de bains et que j’ai saisi la poignée de porte, j’ai vu qu’elle faisait deux fois la taille d’une poignée de porte ordinaire. Ma main avait du mal à la saisir.

Quand je suis retourné dans la salle des trophées, Michael était assis avec Cardon et les Sherman. Ca a été un choc physique littéral, voir l’une des personnes les plus célèbres au monde pour la première fois en chair et en os. Peu importe qui vous êtes, c’est comme une secousse électrique. Vous ne pouvez pas ne pas avoir de réaction. […] C’était Michael Jackson, nom de Dieu!

Nous avons passé environ une demi-heure dans la salle des trophées avec Michael, qui parlait principalement de musique avec les Sherman Brothers, ce qui me convenait, car je ne voyais vraiment pas ce que je pouvais dire d’intéressant à Michael Jackson. Je préférais l’écouter discuter avec les Sherman. Michael leur demandait comment ils avaient inventé certaines chansons pour Mary Poppins et Chitty Chitty Bang Bang. Ce qui les inspirait. Comment ils travaillaient ensemble. À un moment donné, Richard Sherman a dit que, de tous les titres de Michael, son préféré et celui de son frère était Ben, la chanson titre du film sur un rat domestique qui recrute une meute de rats, qui communiquent par télépathie, et protègent un garçon.

Michael a répondu, avec son fameux doux falsetto, ‘Oh oui, je l’aime aussi. Ceux qui l’ont écrit [le parolier Don Black et le compositeur Walter Scharf] ont écrit tout un album de chansons pour moi. Je ne sais pas quoi en faire. Il y a une chanson que j’aime vraiment. Elle est magnifique. Elle s’appelle ‘Not Now’. Michael s’est mis à chanter quatre mesures de la chanson pour nous. La musique comme conversation. Je me suis mis à frissonner comme un rat de laboratoire. Michael Jackson. Qui chantait. C’était tellement pur. Si familier, et si céleste à la fois. La voix d’un ange. Lorsqu’il s’est arrêté, nous étions sans voix. N’importe quoi, n’importe quels voix ou bruit, aurait brisé le sortilège. ‘C’est beau’, a dit finalement Bob Sherman, brisant doucement le sort.

Michael nous a demandé si nous aimerions déjeuner. Lorsque nous nous sommes levés, j’ai été surpris de sa taille. Plus d’un mètre quatre-vingts, c’est sûr. Cardon et moi avons pris une photo avec lui. Il portait une chemise boutonnée rouge sur un t-shirt blanc, un pantalon noir ourlé haut pour révéler ses chaussettes blanches et des mocassins noirs. Il marchait sur les talons des mocassins.

Il nous a conduits dans une grande salle à manger. Une longue table en bois antique était au centre de la pièce, sous un lustre massif Tudor, avec de la nourriture à une extrémité, nos sièges à l’autre, une chaise en bout de table, deux de chaque côté. Il ne faisait aucun doute sur qui était censé s’asseoir en bout de table.

Les conversations sur la musique ont continué pendant le déjeuner. À un moment donné, Michael expliquait comment il avait acheté le catalogue des Beatles comme une personne normale pourrait parler à son voisin de l’achat d’une tondeuse à gazon. ‘Le milieu de l’édition musicale est une entreprise formidable’, expliquait-il, comme s’il nous suggérerait d’acheter également un catalogue de musique des Beatles. ‘J’étais chez Paul [McCartney] pendant que les avocats travaillaient sur l’affaire’, a-t-il dit. ‘Paul et moi regardions des dessins animés et Linda faisait de la soupe’. Michael s’est arrêté un instant pour nous expliquer quel genre de pyjamas Paul et lui portaient à l’époque.

J’ai attendu une accalmie dans la conversation, et j’ai lancé la seule question que je mourais d’envie de poser : ‘Que s’est-il passé avec votre girafe Jabbar? J’ai vu dans le Times que le Service de Contrôle des Animaux l’avait emmenée’. Michael était aussi préoccupé par cela qu’un éléphant par une mouche. ‘Mes avocats s’en occupent’, a-t-il répondu avec dédain, et il recommença à parler musique avec les Sherman Brothers. Comment était Walt Disney? Et Hayley Mills? A propos de la musique des dessins animés. Michael était curieux. La nourriture était bonne. Il avait un bon appétit. Une fois au cours des allers-retours de sa conversation avec les Sherman, nos yeux se sont croisés, mais il a détourné le regard très rapidement. Il était super timide.

Lors de notre déjeuner, deux choses se sont produites et ont retenu mon attention.

La première, c’est qu’un téléphone dans un petit bureau attenant à la salle à manger n’a cessé de sonner. Il a sonné pendant quelques minutes puis s’est arrêté. Il a sonné à nouveau, pendant deux longues minutes avant de s’arrêter. Et puis une troisième fois. Jusqu’à ce que Michael dise, d’une voix si douce que je l’ai à peine entendu, ‘j’aimerais que ce téléphone cesse de sonner’.  Il n’y avait personne d’autres que nous dans la pièce. Le téléphone n’a plus jamais sonné. Il avait un micro, je pense. Quelque part dans cet endroit, quelqu’un écoutait chaque mot qu’il disait.

La deuxième chose c’est que, alors qu’une belle femme à l’allure scandinave avec un turban blanc qui devait être notre chef-cuisinière emportait nos assiettes, nous avons entendu des enfants rire, comme si le son était diffusé dans la pièce. Quand il les a entendu, Michael s’est redressé, comme Bambi lorsqu’il est en alerte quand il sent l’Homme dans les bois. ‘Est-ce que quelqu’un les surveille?’ demanda-t-il au chef. ‘Ils vont bien, Michael’, lui dit-elle de manière apaisante. ‘Ils sont pris en charge’, dit-elle. Quelque part dans cette maison, je pense qu’il y avait de vrais enfants.

‘Aimeriez-vous voir ma chambre?’ nous demanda Michael. ‘J’ai beaucoup de choses sympas à vous montrer’. Bon sang, ouais, on veut voir ta chambre, Michael Jackson.

Nous l’avons suivi jusqu’à une porte en haut d’un large escalier. Michael s’est dirigé vers la porte et a tendu l’oreille pendant une seconde. Il n’aimait pas ce qu’il entendait – quoi que cela ait pu être, nous n’entendions rien. Il frappa à la porte aussi doucement que vous toucheriez la tête d’un bébé. Il écouta à nouveau. ‘Elle est censée être sortie maintenant’, dit-il doucement mais perturbé. Il frappa à nouveau, si doucement que nous pouvions à peine entendre ses doigts sur le bois. Il écouta encore. ‘Ok, on peut entrer maintenant’, dit-il enfin, et il ouvrit la porte.

Assis seul au milieu de la chambre de Michael, vêtu d’un t-shirt rouge et d’une salopette bleue, se trouvait le bébé chimpanzé de Michael, Bubbles.

‘Bubbles!’ s’est exclamé Michael. Bubbles a bondit à travers la pièce et a sauté dans les bras de Michael. Bubbles avait une cage dans la chambre. Apparemment, nous attendions le soigneur du chimpanzé avant de pouvoir entrer. Nous faisions partie d’une performance, je pense. Notre visite était organisée, chronométrée à la minute près, et le soigneur était en retard. J’imagine qu’il en entendrait parler plus tard par Michael.

Nous avons passé la plupart de notre temps dans la chambre de Michael à jouer avec Bubbles. La pièce était remplie de jouets et d’accessoires coûteux. Le seul lit était un lit superposé de luxe en acajou. Et je me suis dit, ‘ok, qui dort dans l’autre lit?’ Mais j’ai vite oublié ça, car, comme le reste de notre groupe, je me suis complètement pris au fait que nous étions dans la chambre de Michael Jackson, à jouer avec Bubbles.

Michael nous montra une scène miniature en trois dimensions tirée de Peter Pan, construite dans un mur, derrière une vitre, comme un objet exposé dans un musée, un autre cadeau de Imagineers, dit Cardon. C’était la scène où les enfants s’envolent avec Peter à Neverland, avec la ville de Londres en-dessous. Au premier plan du paysage londonien se trouvait la maison miniature des Darling, la maison de Wendy et des autres enfants qui s’envolent avec Peter.

Michael nous a demandé de regarder à travers une petite fenêtre de la maison miniature des Darling. J’ai du me pencher pour regarder à travers cette toute petite fenêtre qui était à à peine plus d’un mètre du sol. La petite fenêtre était de la taille d’un petit ongle mais à travers j’ai pu voir une réplique parfaite de la pièce de la maison du film. Il n’y avait qu’une seule différence entre cette miniature et le film: au-dessus du porte-manteau se trouvait un minuscule portrait de Michael Jackson, pas plus gros qu’une coccinelle. ‘Oh wow’, dis-je.

‘J’adore,’ roucoula Michael.

Michael nous demanda si nous voulions voir son studio d’enregistrement, Qu’est-ce que tu crois? Bon sang oui, on veut voir le studio d’enregistrement de Michael Jackson!

Nous sommes sortis de la chambre par une porte arrière qui s’ouvre sur un escalier à l’extérieur de la maison. Une caractéristique inhabituelle, mais nécessaire, je suppose, (…) si vous ne voulez pas rencontrer le soigneur de votre chimpanzé qui monte à l’étage pour visiter Bubbles. Michael utilisa sa main pour protéger son visage du soleil. ‘Je ne suis pas censé être au soleil’, nous dit-il.

L’entrée du studio d’enregistrement ressemblait à une boutique de la rue principale de Disneyland. Un chariot de fleurs en bois était garé devant. Sur la fenêtre, des inscriptions en or l’identifiant comme Jackson Recording Studio. Nous sommes entrés dans une cuisine. Une cuisine inhabituelle. Chaque centimètre carré – comptoirs, éviers, tables, armoires – toutes les surfaces à l’exception du sol et du plafond – étaient remplies de bonbons. Tous les genres de bonbons que vous pouviez imaginer, ou dont vous aviez déjà entendu parler, se trouvaient là. Tellement de bonbons. ‘Servez-vous’, nous dit Michael. ‘Il y a ce qu’il faut.’

Nous avons pris chacun un bonbon. J’ai pris une boule de feu atomique. Je l’ai gardée pour plus tard, quand je pourrai partager mon histoire avec quelqu’un sur ma journée chez Michael Jackson tout en suçant une boule de feu atomique que j’avais eue chez Michael Jackson.

Michael nous conduisit par une étroite cage d’escalier à l’étage de la grande remise qui avait été transformée en studio d’enregistrement. L’étage était ouvert et divisé en deux parties distinctes. La première partie, par laquelle nous étions entrés, était un sanctuaire dédié à Michael Jackson. L’autre partie était consacrée au Jackson 5. Dans chaque coin de la partie Michael, sur des piédestaux, se trouvaient des statues de cire de Michael Jackson, des répliques des musées de cire du monde comme celle de Madame Tussaud’s. Pendant une minute, j’ai eu le vertige, partout où je me tournais, il y avait un Michael Jackson, il y en avait cinq en tout. Finalement, le vrai Michael Jackson m’a parlé, en me faisant sortir de là. Il m’a montré un étui en verre avec six de ses célèbres gants à paillettes. ‘Les gens aiment les regarder, alors je les leur fais voir’, expliqua-t-il. Il y a une blague, poursuivit-il, ‘Qu’est-il arrivé à l’autre gant de Michael Jackson? C’est marrant.’

J’ai ri. J’ai le sens de l’humour. ‘Eh bien, racontez-nous la blague’, j’ai dit. ‘Oh non!’ dit-il en rigolant, ‘elle est vulgaire’.

Maintenant Michael et moi avions notre jeu et j’allais jouer avec lui pendant le reste du temps que nous passerions ensemble. Pendant qu’il nous montrait la partie de la pièce Jackson 5, avec la caméra Panavision installée pour filmer ses répétitions de danse, dans une salle dont les murs étaient recouverts de portraits géants des Jackson 5 devant un chérubin Michael, je me suis penché vers lui et je lui ai murmuré, ‘c’est quoi la blague?’ Il a rit et s’est dérobé en disant: ‘Oh, non. Je ne vous la dirais jamais!’ Et pendant quelques secondes, j’ai eu l’impression d’être à nouveau, en élémentaire, dans la cour de récréation, essayant de persuader un garçon pieux de répéter une sale blague.

Alors que nous descendions vers son studio d’enregistrement, où nous verrions les paroles de Smooth Criminal écrites à la main sur la feuille de partition qu’il enregistrerait plus tard dans la soirée – et je me rendais compte alors que déjeuner avec nous était probablement le début de sa journée de travail – je marchais derrière lui. Je me suis à nouveau penché et je lui ai murmuré avec insistance : ‘Racontez-moi la blague, Mike!’ Et il a rit encore, timide comme c’est pas possible, et dit dans son falsetto : ‘Non! Je ne la dirai jamais! C’est un secret!’  C’était comme si on était à l’école et que Michael allait aller en parler au directeur de l’école. C’était marrant. Lui et moi étions sur la même longueur d’onde pour une fois. J’en profitais.

[La blague en question, en réponse à ‘Qu’est-il arrivé à l’autre gant de Michael Jackson?’, c’est ‘C’est le gynécologue de Brooke Shields qui l’a !’….]

La visite se termina dans la cour, sans aucun doute chronométrée à la minute près. Nous sommes tous les quatre montés dans notre voiture et sommes partis pendant que Michael nous faisait un signe d’au revoir. Une équipe différente de mères et de filles attendait lorsque nous avons passés le portail.

Je dis parfois aux gens que je me suis senti désolé pour Michael Jackson lorsque nous sommes partis ce jour-là, mais je pense que c’est une perception qui s’est développée au fil des années comme une vigne envahissant un palais de la mémoire. Il ne ressemblait pas à un garçon perdu à l’époque. Il ressemblait à Peter Pan. Le garçon qui pouvait voler.

[…]

Quand je repense à cette journée avec Michael, je souris. Il était encore Peter Pan alors. Avec des girafes et les chimpanzés. Les enfants riaient. Sa voix était celle d’un ange. Et elle m’a parlé. Et comment ne pas m’en réjouir. »

Mike Bonifer a écrit son histoire en 2017. Il a pu se faire un avis sur la personnalité de Michael Jackson, avec les évènements que l’ont connait, qui ont eu lieu plusieurs années après cette visite. Un avis, et des insinuations parfois, qui transparaissent de temps à autre dans son témoignage mais que j’ai décidé de ne pas traduire. J’ai tout de même choisi de publier son histoire car ce qu’a vécu Bonifer c’est probablement ce que chaque fan aurait souhaité vivre. Une expérience qui, malgré tout, lui aura laissé un souvenir magique.

Sources: medium.com/@bonifer (traduction: onmjfootsteps.com)

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