Ses relations professionnelles

Les Jackson 5 et Antoinette Holmes, partie 2

Antoinette Holmes a été la présidente du premier fan club des Jackson 5 en 1967. Au moment du premier passage des frères Jackson à l’Apollo Theater de New York, alors qu’elle n’est qu’adolescente, la jeune fille sympathise avec le groupe. Leur amitié durera même après leur signature chez Motown. Lors d’une interview, il y a quelques mois, elle évoquait sa rencontre avec les frères alors qu’ils n’étaient pas encore des stars adulées. Elle revient à nouveau, pour le site  michaeljacksonreel.weebly.com, sur ces moments qu’elle a pu partager avec le groupe.

Au cours de votre première entrevue, vous avez parlé des différents souvenirs que vous avez avec le groupe chez votre amie Crystal. Quels sont ces souvenirs de ces moments passés avec Michael et ses frères chez elle?

Une fois, nous avons organisé une fête pour les Jackson Five et les Five Stairsteps chez Crystal. Nous avions demandé à Crystal si nous pouvions organiser une fête chez elle pour les deux groupes et elle a dit qu’elle devait demander à sa mère. Sa mère était d’accord, alors nous avons prévu une grosse fête pour les Stairsteps et les Jackson parce que chaque fois qu’ils venaient à l’Apollo, c’était durant les vacances. À l’époque, nous avions les vacances d’été, de Noël, de Pâques, et nous avions aussi quelques jours en milieu d’année scolaire. (Je pense que nous étions en vacances trois ou quatre fois par an et c’est à ce moment-là que l’Apollo Theater présentait des numéros avec des enfants).
Tout ça, c’était avant que les Jackson Five soient chez Motown Records. Nous avons donc organisé cette fête chez Crystal et j’ai dit à Michael que j’allais apporter des ballons. Il m’a dit, ‘Oh, d’accord’, il pensait que j’allais les utiliser simplement pour la décoration. Au lieu de cela, nous les avons remplis d’eau dans un seau et les avons apportés dehors! Et nous avons fait une grande bataille de ballons d’eau!
La bataille commencée, nous jouions simplement en essayant de nous les lancer les uns sur les autres. Le caïd du coin vivait à proximité, et il est passé devant la maison de Crystal pendant que nous jouions. Michael a voulu me jeter un ballon rempli d’eau, mais il m’a manquée et le ballon a frappé la terreur du quartier! Ca a fait toute une histoire parce que cette brute a voulu se battre avec Michael! Nous nous sommes précipités dans la maison et avons dit à Tito et Jermaine que ce type était là, et qu’il voulait se battre avec Michael. Tito est sorti et le gars l’a simplement regardé ! (À l’époque, Tito avait une voix profonde et grave et Mr Jackson nous disait que Tito ressemblait à OC Smith).
Tito a regardé le gars et lui a demandé: ‘Il y a un problème!?’, avec sa voix super grave! Tito était très fier de défendre Michael. Tout à coup, le gars a eu peur et a commencé à dire: ‘Non, non! Je ne veux pas d’ennuis!’ (rires). Nous l’avons surnommé ‘Tito l’Enforcer’ (Tito l’homme de main) parce que tout ce qu’il eu à faire a été de parler et ce type a tout de suite décampé dès qu’il a entendu sa voix ! (rires)
J’ai des photos de cette fête, l’une où je suis debout à côté de Michael et Marlon, et mon amie Katie avec mes cheveux tout décoiffés après la bataille de ballons d’eau! (rires)
Rappelez-vous, cette fête était avant la Motown, quand personne ne savait qui étaient les Jackson à moins qu’ils ne viennent voir leurs spectacles, comme à l’Apollo par exemple. Ce gars ne savait pas qui était Michael. (voir les photos d’Antoinette Holmes ici).

Que faisiez-vous avec les Jackson Five du point de vue du divertissement (spectacle) ?

Crystal était toujours en train de danser et de créer des chorégraphies. Je me souviens que nous dansions avec les Jackson Five et nous leur montrions les différents mouvements de danse que les gens faisaient à New York, et eux nous montraient les pas de danses que les gens faisaient à Gary, Indiana. (Rires) On était en 1967 et 1968. Nous dansions tous ensemble sur les chansons des Stairsteps. Je me souviens que nous essayions tous de reproduire les chorégraphies et les mimiques que nous les avions vu faire sur scène.
Oh, nous avons aussi fait une soirée pyjama avec les Jackson Five chez Crystal! Sa grand-mère Coco nous chaperonnait. Les filles dormaient dans une pièce et les gars dans une autre, mais nous n’avons pas vraiment dormi de toute façon! Nous faisions des blagues et avions des fous rires, juste avec des remarques ou en faisant des farces. C’était le Jackson Five dans une chambre, à un étage et nous, les filles, dans une autre chambre, à un autre étage. On s’est tellement amusé.

Quels sont les souvenirs particuliers que vous avez lorsque vous étiez dans le public durant les concerts des Jackson Five?

Quand j’ai créé le Jackson Five Fan Club de New York en 1967, nous étions très proches les uns des autres. Je m’assurais que tous les membres du Fan Club pouvaient les rencontrer et les voir chanter. Chaque fois qu’ils étaient en ville, Michael m’appelait et me demandait: ‘Vous venez tous au concert?’ Je disais, ‘Ouais, nous serons là.’ Au début, Michael me demandait: ‘Comment saurai-je si vous êtes dans le public?’ J’ai lui ai dit: ‘Tu le sauras parce que je vais crier.’ J’aimais beaucoup James Brown, alors je lui ai dit que je crierais comme ça: ‘Yeeeeow!’ Michael a dit: ‘D’accord! Je le ferai aussi!’ Alors je lui ai dit: ‘Ok ouais, tu le fais pour me faire savoir que tu m’as entendu!’ Il a dit: ‘Je vais aussi lever la main en l’air et la faire tourner!’ Alors il criait ‘yeeeow !, levait la main et l’a tournait quand il nous entendait. C’était notre signal. Je l’ai copié de James Brown et Michael l’a emprunté pour leurs concerts.

Parmi tous les bons moments passés avec Michael avant que les Jackson Five ne rejoignent Motown Records, quel est LE souvenir qui vous vient à l’esprit, et qui reflète sa personnalité joyeuse de cette période?

À l’époque, Coney Island était célèbre à New York depuis de nombreuses années. Quand j’étais jeune, mon père et ma tante nous emmenaient là-bas, ma sœur et moi. Il y avait un manège appelé Steeple Chase où il fallait traverser un baril qui tournait. (Votre robe s’envolait facilement à certains moments si vous n’étiez pas prudent car il y avait des souffles d’air!) Il y avait aussi une attraction où on descendait d’un grand toboggan et une autre qui ressemblait à un tourne-disque, qui tournait tout le temps.
Je parlais à Michael de toutes les attractions et il s’asseyait et m’écoutais avec fascination comme si je lui racontais des histoires de feu de camp. (rires) Il me disait encore et encore: ‘Parle-moi de Corny Island! Raconte-moi encore!’ Il appelait Coney Island ‘Corny Island’! Il regardait Mr Jackson et disait: ‘Joseph, est-ce qu’elle peut nous emmener à Corny Island?’ Joseph m’a demandé: ‘C’est loin ?’ Je lui ai dit que c’était assez éloigné et qu’il y aurait un long voyage aller-retour en train et que nous ne serions pas en mesure de revenir à temps pour leur prochain concert avec la façon dont ils avaient leurs pauses à l’Apollo.
Michael aimait ces histoires et il voulait entendre parler de Coney Island encore et encore. Il disait toujours: ‘Parle-moi de Corny Island!’

Au cours de ta première interview, tu as évoqué les différents jeux auxquels vous jouiez tous en tant qu’enfants. Quels autres jeux te souviens-tu particulièrement?

Nous avions l’habitude de jouer à « action ou vérité ». On se mettait au défi de faire quelque chose, mais si la personne ne le faisait pas, on lui donnait un gage. Parfois, c’était un coup de poing sur le bras de la part de tout le monde. Ou alors vous deviez boire un quart de cuillère à café de vinaigre. Parfois, nous obligions la personne à boire huit verres d’eau d’un seul coup! On disait: ‘Je te défie de passer par là et de lécher cette barre!’ Et si on ne le faisait pas, on recevait reçu un coup de poing dans le bras. (Rires) Ou un autre gage. Ou alors on obligeait la personne à manger un peu de sel si elle ne réalisait pas le défi. Vous savez, nous étions des enfants et nous essayions simplement de nous amuser.
On disait: ‘tu n’oseras pas aller voir cette fille et lui dire ‘Ooh! Ooh! Ooh! Je n’aime pas ta robe!’ Ou quelque chose de stupide comme, ‘Ooh, tu es sympa!’ On inventait des choses dans ce genre.

Source: michaeljacksonreel.weebly.com (traduction: onmjfootsteps.com)

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