Les premières années

De La Juan and The Toreadors aux Jackson 5: les premiers pas des frères Jackson

Les Jackson 5 : un nom, un groupe, une légende. Si l’on connait tous l’histoire du succès des frères Jackson dès lors qu’ils ont signé avec la célèbre maison de disques Motown en 1968, leur carrière a cependant démarré quelques années plus tôt sous d’autres noms.

La Juan and the Toreadors

Avant que Joe Jackson ne découvre les talents cachés de ses fils et sa guitare cassée par Tito, Jackie, Jermaine et Tito passaient déjà du temps à s’entraîner. Tito empruntait la guitare de son père et les trois frères interprétaient des titres qui passaient à la radio. Jackie évoque ces moments: « Au départ, Tito, Jermaine et moi, nous bricolions pour ainsi dire. Nous apprenions les chansons à la radio. Et puis d’un seul coup, nous sommes devenus bons, vraiment très bons. Au point que les gens qui passaient devant chez nous s’arrêtaient pour nous écouter. Et parfois, ils s’asseyaient sur la pelouse. Nous avions des stores sur les fenêtres à ce moment-là, aussi ils pouvaient nous entendre comme s’ils étaient dans la pièce parce que nous faisions vraiment beaucoup de bruit. » (1)

Reynaud D. Jones était un des voisins des Jackson. A peu près du même âge que Jackie, il faisait partie de la même équipe de baseball que lui et vivait à quelques maisons du 2300 Jackson Street, la maison des Jackson.

Jones possédait son propre groupe, The Epics, mais au cours de l’année 1965, Tito et Reynaud Jones se rapprochent grâce à leurs goûts musicaux. Ils se retrouvent dans le sous sol de Jones pour faire de la musique. Jackie et Jermaine se joignent à eux et répètent sans que leur père ne soit au courant.

Jones baptise rapidement le groupe La Juan and The Toreadors (du nom complet de Jermaine, Jermaine Lajuane, alors le chanteur du groupe, et de Tito, Toriano Adaryll). Michael et Marlon assistent à certaines répétitions et alors que Marlon a un mal fou à apprendre les pas de danse, Michael, lui, ne fait que danser. « Il ne s’arrêtait pas », se souvient Reynaud Jones. « On aurait dit un jouet mécanique qui ne s’arrêtait pas. Parfois, je devais lui dire « Ok, ok, Michael c’est bon ». Il regardait James Brown à la télé et avait enregistré tous ses pas de danses. » Jones encourage le petit Michael à danser, les autres frères à répéter jusqu’à ce qu’ils entendent la voiture de Joe : « On doit y aller, Joe arrive », disaient-ils alors  (2)

Aujourd’hui Reynaud D. Jones déclare qu’il « a appris à Tito comment jouer plusieurs chansons à la guitare » et qu’il est celui qui « a organisé les Jackson Brothers en un groupe de musique ». (3)

« J’ai créé le prototype Jackson, ainsi que le rôle de Michael Jackson, en 1965. (…) J’ai enseigné à Tito Jackson comment jouer de la guitare. J’ai appris à Jackie Jackson comment faire des harmonies de différentes façons. J’ai appris à Jermaine Jackson à être un chanteur. J’ai enseigné à Marlon Jackson comment exploiter pleinement un tambourin. J’ai enseigné à Mike les bongos et je l’ai aidé à apprendre à danser comme James Brown ». (3)

Lorsque Joe Jackson réalise le talent de ses fils, ce sera la fin des répétitions cachées. Les frères, qui n’avaient déjà pas beaucoup le droit de sortir, seront tenus à la maison pour répéter pendant des heures après leur journée d’école. Mais Reynaud D. Jones jouera encore un rôle prédominant dans leur pas vers la célébrité, quelques mois plus tard.

Tiny Tots’ Back To School Jamboree : Des Jackson Brothers Five aux Jackson 5

Le dimanche 29 août 1965, le jour des sept ans de Michael, les frères Jackson sont invités à se produire dans un show organisé dans un magasin de Gary par la propriétaire de la Evelyn’s School of Charm, une école de mannequins de la ville, Evelyn Lahaie. Le spectacle de mode et de jeunes talents, uniquement fait par des enfants, s’intitulait Tiny Tots’ Back To School (la rentrée des classes des tout-petits).

Katherine raconte : « (…) J’ai reçu un coup de téléphone d’une femme qui s’appelait Evelyn Leahy [il y a une erreur sur le nom, il s’agit d’Evelyn Lahaie]. Je ne sais pas comment elle avait entendu parler de la façon de chanter des garçons et elle me demanda si ça les intéressait de chanter dans un show de mode pour enfants qui devait se produire dans un grand magasin de la banlieue de Chicago, à Glen Park [Katherine fait là aussi une erreur sur le lieu car l’annonce du spectacle indique bien Gary]. Je lui dis que j’allais leur demander. Ils ont d’abord hésité un instant avant de dire oui.

Jusqu’à présent ils avaient seulement chanté les uns pour les autres, pour des amis, à la maison ou en famille. J’eus alors une discussion décisive avec Evelyn Leahy : « Comment est-ce que les garçons s’appellent ? », demanda-t-elle. Il faut que je fasse imprimer leur nom dans les prospectus ». Je répliquai :
« Oh, nous n’y avons pas encore pensé, mais je propose les Jacksons Brothers Five, autrement dit les cinq frères Jackson. (…) Evelyn Leahy réfléchit pendant un instant et suggéra. « Qu’est-ce que vous pensez des Jackson Five, plutôt, vous savez que ça sonne beaucoup mieux ? »

Melle Leahy demanda alors aux garçons de préparer trois chansons de leur choix. Pendant que les garçons répétaient les chansons tout seuls, moi je préparais leurs costumes. J’avais décidé de les habiller avec des pantalons noirs et des chemises rouges avec J 5 et une double croche brodés en bleu sur le devant. Cecille Roach, une dame jamaïcaine qui habitait dans le quartier, broda ce dessin pour moi. » (1)

Selon la version d’Evelyn Lahaie, plus probable selon les documents, c’est Joe Jackson qui l’a contactée après qu’une publicité dans le Gary Post Tribune du 4 août 1965 ait attiré son attention. Il s’agissait d’une audition pour « adultes et jeunes talents de tous types ». L’annonce n’est pas très visible mais Evelyn reçoit plus de 200 participations.

L’audition a lieu le 14 août. La jeune femme prend le temps de recevoir ses 200 candidats. Les  Brothers Five passent en 55ème position. Et impressionnent. Sur les papiers qu’Evelyne Lahaie a gardées, elle les note d’un AA++ et les qualifie de « terrific », « adorable group » et « all good ». Michael a à peine 7 ans mais il charme déjà : « A la minute où j’ai vu ce petit garçon, Michael, je l’ai adoré », dit-elle.

Mais Evelyn trouvait que le nom du groupe ne sonnait pas bien. « A l’époque, trop de groupes avaient leur nom qui finissaient par Brothers ou Sisters. C’était trop commun, je savais qu’il leur fallait quelque chose de différent. Les Jackson Five est le premier nom qui m’est venu et Joe a accepté de le changer. » (4)

Le nom des Jackson 5 apparait donc pour la première fois dans l’annonce du spectacle parue le 26 août 1965 dans le Gary Post Tribune. Evelyn Lahaie ne sait pas encore qu’elle vient de baptiser un groupe qui deviendra une légende.

Jermaine Jackson évoque également ses souvenirs: « Notre première performance devant un vrai public en tant que Jackson 5 a eu lieu le 29 août 1965, le jour de l’anniversaire de Michael (….) Evelyn Lahaie, la dame qui avait suggéré le nom de notre groupe, nous a invités à participer à un défilé de mode pour enfants qu’elle avait organisé dans le centre commercial sur la 53è à Broadway. Elle était animatrice de la « Fête des petits nains » et nous étions sur l’affiche comme « le groupe musical Jackson 5 : un ensemble vocal extraordinaire de petites personnes » (5)

Le show a lieu au Big Top Department Store de Gary. « Le jour du défilé de mode, nous nous sommes entassés dans la voiture de Joe et dans celle de son frère Luther (…). Nous n’étions pas sûrs de ce qui nous attendait. Quand nous sommes arrivés dans le magasin de vêtements, j’étais un peu déçue parce que le décor n’était pas aussi impressionnant que je l’avais souhaité pour les débuts de mes fils en public. Une petite scène avait été dressée au milieu du magasin mais il n’y avait pas un seul fauteuil ou une seule chaise en vue. Les clients qui constituaient le public devaient regarder le spectacle debout. D’autres enfants partageaient la vedette avec mes fils. Il y eut d’abord un couple de danseurs : un garçon et une fille puis ce fut le tour des Jackson Five. Une des chansons était un hit de l’époque : ça s’appelait Doing The Direct des Lix [il s’agit en fait de Doin’ The Jerk des Larks]. Jermaine était le chanteur soliste pendant que les autres faisaient les chorus. En ce qui concerne les instruments, Jermaine jouait la ligne de basse sur la guitare de Joe, Tito jouait de la guitare électrique, Jackie le tambourin et Michael frappait sur les bongos. Marlon, lui, dansait. (Jackie)

« J’étais tellement gêné. Je n’étais pas du tout préparé à jouer dans un magasin de vêtements, devant des amis, y compris quelques unes de mes petites copines et tout à coup, il fallait démarrer avec la première chanson. Et je voyais tous ces clients qui nous regardaient et j’ai trouvé ça un peu bizarre. »

« Joe et moi, nous étions au milieu du public et je voyais bien que Joe était nerveux. Comme s’il était un chef de chœur, il articulait les mots de chacune des chansons. Quant à moi, je n’étais pas nerveuse. J’étais seulement fière. En tout cas, avec le trac ou pas, les garçons se sont très bien débrouillés. Le public les a récompensés dans un tonnerre d’applaudissements à la fin de leur performance. »(1)

Jermaine évoque « une foule de gamines et (…) Joseph, qui nous disait après le spectacle : « Allez les voir et commencez à vendre vos photos. » (5)

Evelyn Lahaie organise quelques temps plus tard une apparition des Jackson 5 dans un hôpital au sud-est de Gary, le Dyer Hospital.
Mais c’est surtout avec le concours du lycée Roosevelt que la carrière du jeune groupe va prendre un autre essor.

Roosevelt High School Talent Show

Chaque année la Roosevelt High School de Gary, située à une centaine de mètres derrière la petite maison de la famille Jackson, organise un concours de talents, normalement ouverts aux étudiants du lycée et de l’extérieur.

En octobre 1965 (le début de l’année 1966 est parfois évoqué), les Jackson Five se produisent lors du Masque and Gavel Talent Show sur la scène de l’auditorium du lycée.

Selon Katherine Jackson, ce serait la belle-sœur de Joe qui aurait suggéré de faire participer le groupe au concours du lycée : « Ex-élève du lycée Roosevelt, elle m’expliqua que chaque année les élèves de Roosevelt participaient à ce concours mais que d’autres jeunes gens extérieurs au lycée pouvaient y participer également. Bizarrement ça faisait quinze ans que Joe et moi habitions dans ce quartier, mais c’était la première que nous entendions parler de ce spectacle. Ce qui me parut particulièrement intéressant fut le fait que le spectacle faisait partie d’un programme de la ville qui avait pour but de découvrir de jeunes talents. Les gagnants du show Roosevelt et des shows donnés dans les autres lycées de la région de Gary se retrouvaient au stade Gilroy pour les finales. Le grand gagnant était consacré « meilleur jeune talent de l’année ». Je tenais absolument que les Jackson Five participent et Joe et les garçons étaient tout à fait emballés par l’idée. » (1)

Reynaud D. Jones a une autre version de la participation des Jackson Five à ce concours. En 1965, Jones est étudiant en seconde année au lycée Roosevelt, et il fait partie d’une troupe de théâtre appelée Masque and Gavel Organization qui sponsorise le concours annuel. Il réussit grâce à quelques relations à faire en sorte que le groupe, dont certains des membres n’ont pas l’âge pour participer, puisse s’inscrire. Mais Joe et Katherine ne donne pas leur autorisation tout de suite. Il faudra trois jours à Jones pour les convaincre, avec en échange la promesse d’une place au premier rang du balcon de l’auditorium.

Milford Hite, un jeune voisin, se joint au groupe en tant que batteur. Le groupe commence à répéter. « Pour ce numéro ils décidèrent d’interpréter un tube des Temptations qui s’appelait My Girl. Et ils écrivirent une chanson qui leur permettait de faire connaître les talents de danseurs de Michael. (…) Pendant que les garçons répétaient, je décidai de dessiner un autre type de costume. Je voulais qu’ils portent des chemises blanches avec nœuds papillons rouges, des ceintures larges en satin rouge et des pantalons noirs. J’achetai les chemises et je fabriquai moi-même les ceintures. » (1)

Reynaud D. Jones, avec qui les frères Jackson avaient pris l’habitude de répéter depuis plusieurs mois, explique qu’ils « ne maîtrisaient que deux chansons mais elles étaient toutes les deux parfaites pour la scène. Jones a dépensé son argent pour acheter de quoi faire créer les costumes, les ascots rouges et l’écharpe rouge à porter autour de la taille pour tout le groupe, afin qu’ils aient l’air de professionnels. » (3)

Le jour du spectacle, la grande salle du lycée, l’auditorium, était bondée. Les spectateurs avaient payé 25 cents l’entrée. Les Jackson 5, Milford Hite et Reynaud D. Jones, dont ce serait la seule expérience publique avec le groupe, étaient prêts. Jones aurait été celui qui a présenté le groupe lorsqu’ils étaient tous ensemble sur scène, selon ses dires.

« Nous savions que dans la foule, il y aurait les visages des gamins qui venaient nous espionner à la maison et qui attendaient le moment propice pour se moquer de nous. Quand Tito est allé chercher nos guitares qui étaient restées poser contre un mur en coulisses, il a découvert que quelqu’un avait essayé de saboter les chevilles pour accorder les instruments » (5), explique Jermaine. « Quelqu’un n’avait pas du tout envie qu’on gagne. Nous avons très vite réaccordé les instruments et attendu dans les coulisses l’appel de nos noms » (1).

« Mais ce jour-là, nous étions archi-préparés. Quand nous sommes montés sur scène, nous étions déjà en pilotage automatique grâce à nos répétitions. La première chanson était My Girl des Temptations. Le public était dans cet état de curiosité habituel entre la fin des applaudissements ayant accompagné notre entrée en scène et le début du morceau (…). Le bassiste Reynaud a joué l’intro …. Puis Tito a démarré la ligne de mélodie à la guitare, suivi de Jackie aux maracas … Michael attendait avec ses bongos… et moi j’ai commencé à chanter. » (5).

« On a gagné le concours de la ville (…) avec notre version de My Girl. Le spectacle avait lieu tout près de chez nous à Roosevelt High. Les gens sont restés collés à leur siège en l’entendant. Jermaine jouait de la basse comme un fou, Tito était magnifique à la guitare, sans parler de nos chorus à cinq voix et de mon duo avec Jermaine, tandis que Marlon et Jackie faisaient tourner la chanson comme des pros. Quand on s’est passé le trophée de main en main, c’était du délire. (…) Nous étions maintenant les champions de Gary » (6), raconte Michael.

Les souvenirs de chacun, on le voit, divergent. Si tous s’accordent à dire qu’ils ont interprété My Girl des Temptations, les autres titres chantés ce jour-là sont moins sûrs. Jermaine évoque une autre chanson des Temptations, Get Ready, I Got You (I Feel Good) de James Brown et I Got The Feeling, également de J. Brown, ce qui semble impossible pour ce dernier titre, puisqu’il est sorti en 1968. Katherine parle d’ « une chanson qu’ils avaient écrite » et Reynaud D. Jones cite une chanson de sa propre création, Shake It Baby (7). D’autres témoignages évoquent une version de Barefootin‘ de Robert Parker, où Michael se serait mis à danser pieds nus sur scène (2). Il s’agit plus certainement, pour cette dernière, d’une prestation que Michael réalisera quelques mois plus tard, en 1966, lors de la finale annuelle du concours de jeune talent au Gilroy Stadium, qui avec leur victoire leur vaudra un article dans le journal local.

« Quand nous avons réussi à chauffer la salle comme nous le désirions, Michael commença à aligner ses bongos, s’installa au centre de la scène et fit une démonstration de son imitation de James Brown. Il fit un véritable tabac et c’est à ce moment là que nous avions gagné »,  (1) se souvient Jackie.

« Nous ne nous attendions pas à être aussi bons mais Michael a mis le feu pour la première fois. Peu importe si notre première représentation avait lieu dans une école du quartier. Quand on est enfant, une foule en délire reste une foule en délire (…) Je me souviens ensuite que le présentateur a annoncé les gagnants. Nous avons bondi sur scène. Sous les hurlements », (5) poursuit Jermaine.

Reynaud D. Jones explique que cette victoire a été le début de tout. « Le bouche à oreille a fait le reste. Lorsque je suis retourné au lycée le lendemain, les profs parlaient tous de ce nouveau groupe, de ces gamins qui chantaient et dansaient. Ca a fait le tour de la ville. » (7)

Et effectivement, les Jackson 5 enchaînent concours de talents et petits concerts dans des clubs qui les mèneront finalement à passer une audition pour la Motown, en 1968.

Dans un documentaire diffusé sur VH1 en 2005, Michael Jackson Secret Childhood, Reynaud Jones raconte qu’il se souvient qu’au cours d’une répétition avec le groupe, Michael, lui avait dit: « ce groupe ne serait rien sans moi ». « Ce n’était qu’un gamin de 7 ans, mais le plus ironique dans tout ça, c’est qu’il avait raison », conclut Jones (à 1 :10 dans la vidéo)

Retour à Gary en juin 2003

Michael Jackson n’a jamais oublié d’où il venait et comment tout a commencé. Le 11 juin 2003, il revient, après plusieurs décennies, dans sa ville natale.

Le chanteur se rend évidemment dans la maison de son enfance et lors de son passage à la Roosevelt High School, il retrouve Evelyn Lahaie, celle qui avait donné aux Jackson 5 leur si célèbre nom. L’occasion de prendre une photo et de partager des souvenirs : « C’était génial, j’étais si heureuse d’être avec Michael de nouveau. On a pu parler tous les deux en backstage au lycée Roosevelt à Gary, quand il attendait pour monter sur scène. Il était si naturel, doux et parlait doucement. Il était poli et facile à aborder », se rappelle-t-elle (8)

Evelyn Lahaie est créditée pour la première fois par Joe pour avoir trouvé le nom des Jackson Five dans la biographie écrite par Randy Taraborrelli, en 1991, The Magic and The Madness.

Reynaud D. Jones a, quant à lui, continué de côtoyer la famille Jackson. On le voit sur des photos aux côtés des frères dans les années 70 et il est présent régulièrement lors des célébrations de l’anniversaire de Michael à Gary, depuis 2009.

En 1994, cependant, il a accusé Michael Jackson d’avoir plagié trois de ses titres (We Are The World, Thriller et The Girl Is Mine) sur certaines de ses chansons, mais il n’a pas obtenu gain de cause par le tribunal.

Sources : (1) Jackson & Jackson, histoire d’un rêve, Katherine Jackson / (2) MJ: The Genius of Michael Jackson, Steve Knopper/ (3) reynauddjones.com/ (4) nwitimes.com/(5) You Are Not Alone, le vrai Michael dans les yeux de son frère, Jermaine Jackson/(6) Moonwalk, Michael Jackson/ (7) nwitimes.com/ (8) MJBackstage 2.4, juin 2012/j5collector.blogspot.fr

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