En Europe

Michael Jackson à Bucarest (Roumanie), en 1992 et 1996

Bucarest est la capitale de la Roumanie, pays d’Europe de l’Est, situé entre la Hongrie et la Mer Noire. Michael Jackson s’y produit à deux reprises lors de ses deux dernières tournées mondiales et en profite pour découvrir une ville qui évolue rapidement après le rétablissement de la démocratie. Ses habitants accueillent le Roi de la Pop avec une ferveur inédite dans le pays. 

1992

Le 28 septembre 1992, Michael Jackson arrive à Bucarest en Roumanie pour le dernier concert de la partie européenne du Dangerous Tour. Ce concert doit d’ailleurs être enregistré par la chaîne américaine HBO à qui Michael a vendu les droits pour une diffusion internationale. Ce sera le seul concert de la tournée disponible officiellement à la vente par la suite.

Ce concert en Roumanie est un évènement pour le pays. « C’est le premier évènement du genre à Bucarest et il représente tout le glamour et l’excitation dont tous ont été privé » écrit le magazine Pop, Rock and Show en 1992. Une sorte de libération culturelle pour ce pays qui jusqu’en 1989 a été sous la coupe de régimes fascistes et communistes.

Le King of Pop est accueilli par des milliers de fans qui envahissent l’aéroport Otopeni, venus braver le froid pour voir leur idole. Des scènes de ferveur et d’hystérie de la part de la jeunesse roumaine, jamais vues auparavant pour une star, ont lieu lorsque le chanteur descend de son avion.

Michael est emmené directement au Palais Snagov, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Bucarest. Tout près du monastère du même nom, le palais Snagov est une impressionnante villa située sur la rive ouest du lac Snagov. Elle a été érigée au début des années 1930 par le prince Nicolae, frère du roi Carol II, dans le style néo-Renaissance. Sous l’ère Ceausescu, il servait de lieu de réunion des hauts responsables du gouvernement. C’est aujourd’hui un lieu de villégiature pour les invités de l’État qu’il est également possible de réserver pour des réceptions ou des conférences. Mais il n’est pas ouvert au public.

Michael a semblé apprécier son séjour au palais, l’un des plus beaux sites de Roumanie où il s’est vu servir des plats typiques. Les employés du palace se souviennent de la star comme de quelqu’un de très timide et entouré de beaucoup de monde. « J’ai été frappé par sa timidité », déclare Mihai, à l’époque serveur au palais. « Je ne l’ai pas vu souvent. Avant le concert il m’a demandé de lui apporter du lait et des bananes. Il avait toutes sortes de jeux électroniques dans sa chambre. Sinon je remettais toujours le plateau de nourriture à ses employés. Michael aimait beaucoup son personnel qui s’occupait de tout pour lui. Il ne savait même pas combien il avait d’argent. Un jour il a demandé à ses conseillers s’il avait les moyens d’acheter le Palais Snagov. » (1)

Le 29 septembre, Michael se rend au château de Bran, à Brasov. A plus de trois heures en voiture au nord de Bucarest, ce château, aujourd’hui propriété de la célèbre famille royale d’Autriche, les Habsbourg, est surtout associé, dans la mémoire collective à Vlad III l’Empaleur, plus connu sous le nom du Comte de Dracula. Dracula et sa légende sont d’ailleurs les seuls renseignements concernant la Roumanie que Michael Jackson connaissait en arrivant dans le pays.

Le château attire des milliers de visiteurs chaque année, pourtant à tort car il semble que l’édifice qui a aussi été longtemps la demeure de la famille royale roumaine n’a vu que passer, pour une halte, le fameux personnage de Bram Stocker, sans qu’aucun document ne le confirme par ailleurs. (voir ici)

La tombe de Dracula est en revanche située au Monastère de Snagov, sur une île au milieu du lac du même nom, en face de là où logeait le Roi de la Pop. Michael a pu la découvrir au cours d’une une visite privée.

Le 30 septembre, la veille du concert roumain, en début d’après-midi, le chanteur se rend à l’orphelinat Leaganul De Copii Sfanta Ecaterina. De nombreux roumains se sont amassés autour du centre pour enfants, attendant l’arrivée de Michael. Le président d’alors, Ion Iliescu, était arrivé peu avant lui, avec une délégation.

Sanda Gancevici, aujourd’hui chef de service de la Protection de l’enfance, était en 1992 la directrice de l’orphelinat et se souvient de la visite du chanteur qui est resté près de deux heures (2) : « Il était extrêmement embarrassé par l’agitation autour de lui, la foule, le personnel de sécurité, les employés, les enfants des employés, les amis des employés avec leurs familles et les enfants du centre. Il y avait beaucoup de gens qui ne travaillaient pas forcément au centre. Mais les gens étaient venus tôt le matin et, lorsque les gardiens de sécurité sont arrivés, ils étaient déjà à l’intérieur. »

Michael visite deux sections de l’orphelinat, celle des préscolaires et celle des nouveau-nés. Dans la section préscolaire, il est accueilli par Alice, la fille de cinq ans de la directrice qui lui offre un album avec des portraits d’enfants et des clichés du photographe Stefan Ionita (connu sous le nom de Fane Jeg) et un album avec des dessins des enfants du centre. « Alice a été choisie parce qu’elle connaissait l’anglais et pouvait dire quelques mots de présentation et offrir le cadeau. Elle était excitée, mais Michael semblait tout aussi excité. Il disait ‘Oh, je suis embarrassé!’ (Il l’était réellement) Il a demandé à Alice de s’asseoir près de lui, et les enfants du centre lui ont chanté Heal the World comme ils pouvaient. Ensuite, il a visité la section des nouveau-nés. Il a pris un des bébés dans ses bras et son visage s’est illuminé. Il était doux avec eux … il n’y avait rien d’obscène sur ce qu’il exprimait quand il tenait un bébé de trois semaines. Absolument rien », poursuit Sanda Gancevici.

Un moment particulier de la visite a été la rencontre entre Michael Jackson et la princesse Ecaterina Caradja.

Avec une personnalité tournée vers l’altruisme, et ayant dévoué sa vie à l’humanitaire, la princesse a vécu plus de trois décennies aux Etats-Unis et était rentrée en Roumanie après la chute du communisme, en 1991. Elle avait souhaité finir sa vie dans le centre pour enfants créé par sa mère, en 1897.

« Elle allait être centenaire l’année suivante », explique Sanda Gancevici, « et Michael a apprécié cette rencontre. Ils avaient beaucoup en commun et il y a eu une alchimie particulière quand ils se sont rencontrés. Ils étaient sur la même longueur d’onde et la princesse l’a invitée à s’assoir un peu à côté d’elle. »

La visite de Michael à l’orphelinat a toutefois un but bien précis, celui de l’inauguration d’une aire de jeu, financée par son association Heal The World, lancée officiellement quelques mois plus tôt. Il s’agit là du premier projet officiel de l’association.

L’aire de jeu, construite par la société britannique Playdayle, et fabriquée avec des matériaux qui faisaient que les enfants ne pouvaient pas se blesser, était la première de ce genre en Roumanie.

Hannah Croasdale, la fille du John Croasdale, le directeur de la société Playdale a évoqué en 2003, dans un devoir pour l’école (elle avait alors 11 ans !) comment son père a été contacté par la fondation Heal The World: « En 1992, mon père, John Croasdale, a reçu un appel téléphonique d’un homme qui voulait que Playdale construise une aire de jeux pour un grand orphelinat à Bucarest, en Roumanie, qui accueillait 500 enfants. C’était alors la destination la plus lointaine où Playdale avait construit une aire de jeux. L’homme n’a pas dit qui voulait passer cette commande. Les concepteurs et les installateurs se sont mis au travail, ils ont construit le terrain de jeux dans les usines et l’ont envoyé dans un camion énorme en Roumanie. Au moment où ils sont arrivés à Bucarest, ils ont découvert que Michael Jackson était le client mystérieux, et qu’il voulait le terrain de jeu au nom de sa fondation Heal the World. Lorsque Michael Jackson a inauguré le terrain de jeu, ma mère a réussi à prendre une photo de lui pendant qu’il levait le pouce vers le haut, vers elle et les autres personnes pour les remercier. » 

Entouré des enfants, ravis de rencontrer le Roi de la Pop, et aux côtés du président roumain Ion Iliescu, Michael coupe le ruban d’inauguration de l’aire de jeux puis se mêle aux enfants qui découvrent leur nouveau parc de jeux.

L’aire n’existe plus aujourd’hui. Elle n’a pas été entretenue au cours des années et a été progressivement laissée à l’abandon. L’orphelinat lui-même a laissé la place, en 2003, à un organisme des services sociaux. Mais après la disparition de Michael en 2009, une pancarte, avec le nom et le logo de l’association Heal The World, a été plantée dans le terrain en hommage et mémoire à celui qui a aidé les enfants de Bucarest.

En milieu d’après- midi de ce mardi 30 septembre 1992, introduit par le premier ministre roumain, Michael prononce un discours où il évoque les objectifs de sa fondation Heal The World et le premier projet qui a pris forme grâce à cette aire de jeux.

Il se rend ensuite au Cotroneci Palace, la résidence du président roumain. Accueilli en véritable chef d’état, Michael visite le palais aux côtés d’Iliescu. Il y reviendra le lendemain soir après le concert et recevra un trophée et un uniforme de gendarmerie de la part du président.

Le concert du 1er octobre est un évènement national dans l’histoire de la Roumanie qui accueille pour la première fois une megastar, mais c’est aussi un évènement international car le concert doit être retransmis en direct dans près plus de 60 pays du monde entier. Tous les yeux et les oreilles sont donc tournés vers ce petit pays qu’est la Roumanie.

Le concert a lieu au Stade National Lia Manoliu (démoli en 2008 et remplacé depuis 2011 par le Arena Națională), le plus grand stade du pays, pouvant accueillir près de 70 000 personnes. Et il affichera complet ce soir-là, malgré le prix des billets, exhorbitants mais pourtant en dessous du prix pratiqué dans les autres pays d’Europe, pour une population qui vit dans la pauvreté. « Après tant d’années de communisme, c’est difficile d’exprimer ce que l’on ressent. Nous sommes encore un peu timides et pour nous c’est tellement incroyable qu’il soit ici », disent certains fans. Une partie des bénéfices sera en faveur des orphelins roumains.

Comme pour les autres shows, sur la chanson She’s Out Of My Life, une jeune fille prise dans le public monte sur scène et a la chance de se retrouver quelques secondes dans les bras de son idole. Ce soir-là, Cora Popescu est l’heureuse élue. Elle a 16 ans et est la fille de Dinu Popescu, un célèbre joueur de polo roumain.

« Quand les portes du stade ont ouvert en fin d’après-midi, je me suis précipitée devant la scène. Il a fallu attendre plusieurs heures avant le début du spectacle. Le concert a commencé et c’était magnifique. Je chantais toutes les chansons. Juste avant She’s Out Of My Life, les gens de la sécurité sont venus devant les fans au premier rang et on m’a demandé si je voulais monter sur scène. Ils m’ont tiré de la foule et m’ont expliqué que pour la chanson suivante, j’allais devoir monter sur la scène. Ils m’ont expliqué que Michael allait tendre sa main et faire un signe et qu’après je pouvais faire ce que je voulais. Quand le moment est arrivé, je n’y croyais pas. Mes jambes tremblaient, je flottais, je ne savais plus où j’étais. J’ai voulu profiter le plus possible du moment, je voulais le détailler, voir à quoi il ressemblait, l’embrasser, lui dire combien je l’aimais. Je l’ai embrassé sur la joue, j’ai mis ma main dans ses cheveux et je lui ai dit que je l’aimais. Il m’a répondu qu’il m’aimait aussi et a posé sa main sur ma tête. Il était très beau, très maquillé pour le concert, mais je ne lui ai trouvé aucun défaut. Quand le garde du corps est revenu me chercher, il a délicatement enlevé ma main de la sienne. Ma famille était au concert mais loin derrière et ma mère a vu la scène sur un grand écran. » (3)

Lorsque le concert sera commercialisé en DVD en 2005, le premier et seul concert officiel, à l’époque, de la star à paraître sous ce format, quelle n’est pas la surprise de la jeune fille quand elle découvre que ce n’est pas elle qui apparait dans la séquence sur She’s Out Of My Life, mais une autre jeune fille. L’équipe de production a en effet jugé que Cora n’était pas assez hystérique et a préféré prendre des images de la jeune fille du concert de Monza en Italie. Grosse déception pour Cora Popescu qui garde cependant un merveilleux souvenir de ce moment : « C’est un rêve d’adolescente qui s’est réalisé. »

Diffusion en direct oblige, le concert se termine sous un feu d’artifices.

Le Dangerous Tour de Bucarest est devenu, grâce à cette diffusion mondiale, le concert le plus connu des fans. Il bat des records d’audience sur HBO, la chaîne américaine qui en a racheté les droits et vaudra à Michael de recevoir en 1994, un Cable Ace Awards, le récompensant pour une performance spéciale exceptionnelle diffusée à la télévision.

Le lendemain du spectacle, Michael tourne des images avec la police roumaine, à l’époque destiné à un clip vidéo intitulé Police Walk. Les milliers de policiers recrutés pour l’occasion reçoivent les consignes du réalisateur qui leur demande de ne pas dépasser Michael qui marche et court en tête de leur groupe tel un général de troupe. L’un d’entre eux osera quand même, à la fin du tournage, tendre à Michael un papier pour un autographe, sans grand succès, Michael étant emmené par ses gardes du corps.

Michael quitte la Roumanie pour Istanbul (Turquie) où il aurait du donner un concert pour la première fois (il sera finalement annulé). Les roumains venaient de vivre un grand moment qui aura même éclipsé quelques jours la campagne pour les élections présidentielles du pays, et pensent alors ne jamais revoir Michael. Ce ne sera pas le cas. Quatre ans plus tard, il est de retour dans la capitale roumaine pour son HIStory World Tour. Malgré la petite « bourde » de la star qui, au cours de ce séjour de 1992, a confondu la capitale roumaine avec la capitale hongroise en disant « Hello Budapest », les fans roumains ne lui en ont pas tenu rigueur et ont a nouveau répondu présents en septembre 1996.

Toutes les images du séjour de 1992 dans la vidéo ci-dessous, et des articles d’époque en France.

1996

Bucarest est la troisième date de la tournée HIStory, commencée le 7 septembre 1996. Michael arrive dans la capitale roumaine le 13 septembre (avec une journée de retard sur le planning). A la mi-journée, son avion atterrit à l’aéroport de Băneasa (appelé désormais aéroport international Aurel-Vlaicu), au nord de la capitale roumaine, sous une pluie d’automne. Les fans présents ont pris d’assaut l’aéroport et ses environs et la voiture de Michael a du mal à prendre la route du centre ville.

Avant de rejoindre la suite présidentielle de l’hôtel Sofitel (aujourd’hui Hotel Pullman Bucharest World Trade Center) où il doit loger, le chanteur s’arrête à Piata Universitati (la place de l’Université), l’une des places les plus célèbres de la ville. Quelques années plus tôt, en 1989, elle a été le lieu emblématique de la révolution roumaine et des milliers de personnes ont perdu la vie dans le soulèvement contre le régime communisme du dictateur Ceausescu. A cet endroit, face à l’hôtel Intercontinental, une croix en pierre a été installée en mémoire des victimes de cette révolution et Michael a souhaité s’y recueillir. Il est resté quelques minutes à genoux et a déposé un bouquet de fleurs.

Dans l’après-midi, Michael ressort de son hôtel, envahit par les fans …

…. et se rend dans le quartier Dorobanti, dans le centre de la ville, pour visiter un orphelinat. Il est accueilli par la directrice du centre et passe du temps auprès des enfants, sans  la présence des caméras.

Il retourne ensuite à l’orphelinat Leaganul De Copii Sfanta Ecaterina où, quatre ans plus tôt, grâce à sa fondation Heal The World, Michael y avait fait installer une aire de jeux.

Si les fans sont toujours là, aucune délégation officielle n’est présente. Après avoir partagé un moment avec les jeunes enfants de l’institut, assis sur le sol à jouer avec eux, et s’être rendu dans les jardins de l’orphelinat où se trouvent les structures de jeux, Michael fait un don de 35 millions de lei (plus de 7 millions d’euro) à l’établissement.

Vers 19 heures, la star arrive au Palais du Parlement. Près de 6000 fans l’attendent et Michael, souhaitant être au plus près d’eux, descend de sa voiture et va les saluer à pied devant le Parlement avant d’y pénétrer.

Construit en 1984 dans le centre de la capitale roumaine à l’initiative de Nicolae Ceausescu, le Palais du Parlement est un bâtiment majestueux aux dimensions imposantes, l’un des plus grands d’Europe et le plus grand du monde après le Pentagone américain, qui abrite la Chambre des députés et le Sénat de Roumanie.

Le chanteur est reçu dans la salle de réception puis, accompagnés d’enfants en costumes traditionnels avec qui il pose sur les escaliers principaux en marbre du bâtiment (ceux de l’entrée du 13 septembre) avant de se rendre dans la salle des droits de l’homme.

Dans la salle de conférence internationale (« C.A. ROSETTI » Hall), il s’assoit quelques secondes dans le siège principal de cette grande salle ronde.

Attendu par des milliers de fans à l’extérieur, Michael apparaît quelques instants et prononce quelques mots au balcon principal du parlement, accessible depuis la salle Alexandru Ioan Cuza. Une première dans l’histoire du Parlement ! Sous le balcon, est accrochée une banderole disant « Michael te iubim » (Michael nous t’aimons)

C’est dans cette même salle, l’une des plus importantes de l’édifice, qu’il assiste à deux représentations folkloriques d’enfants et prononce un bref discours de remerciement où il explique que « ce spectacle a été l’une des plus belles performances que j’ai jamais vue dans ma vie et ce ne sont pas seulement des mots, c’est ce que je ressens vraiment. C’était du très haut niveau en termes d’art, et j’aurais souhaité que tous les dirigeants du monde puissent voir cela, ils penseraient ainsi à deux fois avant d’envoyer si facilement nos frères au combat. Ils sont notre avenir, tous les enfants, et je vous aime tellement!
Encore une fois, je veux vous remercier, de tout mon cœur. J’aime chacun d’entre vous, sincèrement et véritablement! Merci! »

Lorsqu’il ressort du parlement, Michael va à nouveau à la rencontre de ses fans. L’une d’elle aura la chance d’approcher son idole.

Le lendemain, le 14 septembre 1996 Michael se produit pour la deuxième fois en Roumanie. Le Stade National accueille 80 000 spectateurs, impatients de revoir le Roi de la Pop sur scène. Conscient que le prix des places constitue un budget important pour les roumains, Michael avait fait distribuer plus de 5000 tickets gratuits dans les écoles de la capitale la veille du show.

Ce concert, encore plus que celui de 1992, semble avoir marqué les esprits. Selon des témoignages de fans, l’ambiance a été telle, que plus aucun concert donné dans le pays n’a été aussi incroyable que celui-ci. Le Roi de la Pop est devenu ce jour-là le Roi de Bucarest !

La ferveur soulevée par le chanteur lors de ses deux venues dans le pays a fait qu’après sa disparition en 2009, la ville a fait installer un monument en son honneur à Herastrau Park, le plus grand parc de Bucarest. Dans l’allée Michael Jackson, une stèle blanche avec la silhouette de Michael sur la pointe des pieds avec une phrase simple « His Music Will Live Forever » montre que les roumains n’ont pas oublié l’artiste qui est venu à deux reprises éclairer leur quotidien.

Sources: (1) libertatea.ro/ (2) jurnalul.ro/ (3) jurnalul.ro/cic.cdep.ro/mjpassion.ro/mjj-club.com

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