Michael Jackson enfant, souvenirs de sa famille.
Le 29 août 1958, au Mercy Hospital de Gary, Indiana, naît Michael Joseph Jackson, le septième enfant de la famille Jackson.
Devenu le King of Pop grâce à une carrière extraordinaire, son nom a fait le tour de la planète. Mais en ce jour de 1958, il n’était qu’un bébé comme les autres. Sa famille s’accorde pourtant à dire qu’il est vite devenu un petit garçon espiègle, vif et différent. Retour à la fin des années 50…
Je suis né à Gary, en Indiana, par une chaude nuit d’été de 1958. J’étais le septième de neuf enfants, Mon père Joe Jackson, est né en Arkansas et il a épousé ma mère en 1949. La famille de ma mère, Katherine Scruse, était de l’Alabama. Ma sœur Maureen est née l’année suivante et a eu la rude tâche d’âtre l’aînée. Jackie, Tito, Jermaine, La Toya et Marlon sont arrivés ensuite, puis je suis née avant Randy et Janet.
Michael Jackson, Moonwalk, 1988
Mon expérience avec Marlon et Brandon [le jumeau de Marlon, décédé peu après sa naissance] ne me découragea pas de faire d’autres bébés. Pendant l’année suivante, le 29 août, je donnais naissance à un autre garçon. Je me rappelle très bien de cette journée parce que j’ai perdu les eaux alors que j’étais avec ma voisine Mildred White en voiture et que nous étions parties visiter la nouvelle école primaire en construction, la Garnett Elementary.
« Oh mon Dieu, Mildred, je ne peux pas rester dans ta voiture comme ça »…
« T’inquiètes pas ma fille », déclara Mildred et elle fit demi-tour. Lorsque nous fûmes rentrées à la maison avec Mildred, j’ai téléphoné à ma mère. Mon beau-père John Bridges et elle m’ont conduite à l’hôpital Mercy. Presque tout de suite après mon arrivée, j’ai commencé à avoir des contractions. Un peu plus tard cette nuit-là, mon fils était né.
« Je voudrais choisir son prénom », me dit ma mère. J’ai détesté sa première suggestion : Ronald.
« Et pourquoi pas Roy, alors ? »
Elle réfléchit quelques instants. « Je sais, Michael ! »
« C’est ça », lui dis-je.
J’étais habituée désormais à voir arriver mes bébés avec de drôles de têtes, aussi je ne fus pas inquiétée par celle de Michael. Les deux autres choses que je me rappelle à son sujet, quand je l’ai tenu dans mes bras la première fois sont ses grands yeux bruns et ses mains très longues qui me firent penser à celles de mon beau-père.
Michael m’a souvent taquinée : « Je parie que j’ai été un accident », me disait-il. Ce n’était pas le cas. (…)
Tchuga, tchuga hic … Tchuga, tchuga hic … Tchuga, tchuga hic … C’était le bruit que faisait ma machine à laver.
Un jour, j’étais devant en train de la charger avec du linge sale, lorsqu’en me retournant je vis mon petit garçon Michael âgé d’un an et demi avec un biberon à la main en train de danser, danser en remuant ses couches au rythme grinçant de la machine à laver.
Ce jour-là je me suis dit que Michael n’était pas un enfant tout à fait comme les autres. En dehors de sa précocité de danseur, c’était un petit garçon extraordinairement malicieux pour son âge. (..)
Je ne voudrais pas donner l’impression que le jeune Michael était un polisson incontrôlable. Il avait aussi des côtés charmants. (…) Il achetait des tas de petits cadeaux pour ses amis ou ses voisins.
Katherine Jackson, Jackson & Jackson, Histoire d’un rêve, 1990
Michael, en 1961
Puis Michael Joseph Jackson vint au monde. Le prénom Michael a été choisi par Katherine, et nous l’avons appelé Joseph en mon honneur. Ses mains longues et minces rappelaient toujours mon père à Katherine.
Quand Michael était petit, il dormait beaucoup, mais dès qu’il était réveillé, il criait tellement fort, qu’on l’entendait dans tout le quartier. Déjà c’était net, il avait une grande voix !
Michael était constamment en train de faire quelque chose de stupide. Vous ne pouviez pas détourner les yeux une seconde, il disparaissait et on le retrouvait sous la table ou un lit. Nous avons été beaucoup occupés à le surveiller.
Quand Michael a grandi, il s’est trouvé qu’il n’aimait pas le sport autant que ses frères. Il aimait surtout aller au zoo, il poussait des cris de joie en observant les animaux. Il aimait aussi regarder différents shows à la télé, et répétait ce que faisaient les artistes. Déjà à 5 ans, il arrangeait des petits spectacles.
Son visage brillait de plaisir quand les enfants voisins l’observaient faire son show dans notre jardin et lui donnaient des ovations.
J’ai remarqué très tôt, que Michael pouvait devenir un bon artiste, si on le faisait travailler autant que nécessaire. En temps normal, c’était un bon garçon et il ne causait pas de problèmes.
Joseph Jackson, The Jacksons, 2004 (traduction MJFrance)
En 1959, Michael, 1 an, est sur les épaules de Jackie, en haut de la photo.
Dès sa naissance, maman pensait que Mike était « différent ». Véritable force vive de la nature, en avance sur son âge, il a marché et parlé couramment très tôt. L’œil brillant, un sourire espiègle, cette inépuisable boule d’énergie en fusion s’est vite imposée comme un « leader naturel ». A l’école chaque enfant désirait devenir son copain. C’était Michael qui décidait à quel jeu ils allaient jouer dans la cour. Michael par-ci, Michael par-là ! Dans son petit univers, mon frère pouvait déjà se vanter d’être une superstar.
Pour la bonne marche du groupe, son cerveau bouillonnait d’idées géniales. Il arrivait à les faire adopter sans problème par tout le monde, y compris Joseph. Il savait ce qu’il voulait le bonhomme !
La Toya Jackson, Jackson Story, 1992
Michael est assis à l’arrière de la photo, avec une chemise quadrillée
Mon premier souvenir de Michael, c’est un bébé avec des couches. Je ne me souviens pas de sa naissance, mais je revois arriver ma mère le portant dans ses bras. Les nouveau-nés n’étaient pas des évènements extraordinaires dans notre famille. J’avais cinq ans quand j’ai commencé à lui changer ses couches. Je faisais ce que nous faisions tous – ce que nous pouvions pour aider, dans ce qui allait devenir une famille nombreuse de neuf enfants.
Michael est né hyperactif ; il avait une énergie et une curiosité incroyables. Si on tournait la tête une seconde, il était déjà sur la table ou sous le lit. Quand maman a acheté enfin une machine à laver, il s’est aussitôt mis à sauter et à danser en suivant le rythme des vibrations. Quand il fallait lui enlever ses couches sales sur le canapé, c’était vraiment du sport : on aurait dit un poisson tout frétillant qu’on venait de sortir de l’eau. Pour lui mettre sa couche en tissu et l’attacher avec une épingle de sûreté, j’avais besoin de l’aide de Rebbie et de Jackie. Michael attrapait mon pouce avec ses longs doigts fins et il me regardait avec ses grands yeux de biche qui avaient l’air de dire : « J’adore te faire marcher, on pote. »
Jermaine Jackson, You Are Not Alone, le vrai Michael dans les yeux de son frère, 2011
Michael en 1963
« Je crois que le premier métier qu’il aurait voulu faire quand il était petit aurait été d’avoir une boutique de bonbons. Il adorait jouer au marchand. Dès qu’il a commencé à recevoir de l’argent de poche comme ses frères, il dépensait jusqu’au dernier centime en bonbons et en chewing-gum. Il revenait à la maison avec les poches bourrées de confiseries. Il installait une petite planche et deux briques pour faire un comptoir dans le couloir de la chambre des garçons puis il disposait une serviette sur le comptoir improvisé, et il vendait à ses frères et à ses sœurs ou à ses amis toutes les confiseries pour le même prix qu’il les avait achetées. Mais il ne se contentait pas de les vendre, il en mangeait également toute la journée. »
Katherine Jackson, Jackson & Jackson, Histoire d’un rêve, 1990
« La première fois que je l’ai entendu chanter, c’était en 1963. Jackie, Tito et Jermaine chantaient une chanson de Motown dans leur chambre, juste pour le plaisir, quand tout à coup j’entendis une quatrième voix se joindre à eux. C’était Michael, âgé de quatre ans, dont la voix sortait des autres par la clarté et la brillance. »
Katherine Jackson, Jackson & Jackson, Histoire d’un rêve, 1990
« Il leur [Marlon et Michael] arrivait à tous les deux de se réveiller au milieu de la nuit, d’attraper une paire de balais et de jouer aux petits soldats. Ils ouvraient la fenêtre et ils tiraient sur les voitures qui passaient. »
Jackie Jackson, Jackson & Jackson, Histoire d’un rêve de Katherine Jackson, 1990
7 Comments
Sweetie
Merci de faire vivre et revivre votre blog ! Oui, j’ ai une pensée pour Michael, en ce 29 août, mais en réalité, je pense à lui tous les jours !
Rachelmj
Oui bien sûr, je n’en doute pas, comment oublier celui qui, par son art, nous a tant apporté? Moi aussi je pense à lui tous les jours mais encore plus des journées comme celle-ci.
Angelu
Bel hommage en ce jour magnifique !
agnesdea
Merci beaucoup pour ce blog qui est une mine d’or ! Merci pour cet article en particulier qui met un joli sourire sur nos visages !
Youcaba32xplullakuroa (mon pseudo est chelou haha)
Merci beaucoup pour cet article ainsi que ce blog Mme Rachel 🙂 Toutes les photos montrées sont-elles les vraies photos de Michael ? Comment le sait-on (tellement y’a du fake) ? Surtout quand il est dans la baignoire, ces photos sont apparues où ? Désolée pour toute cette flopée de questions haha !
Rachel
Toutes les photos sont vraies. Beaucoup ont été publiées dans des livres écrits par la famille de Michael (sa mère, son frère) ou sont diffusées sur les réseaux sociaux par des cousins, des proches.
Michael Jackson King Of Pop
Merci de la réponse, comme ces photos sont anciennes, je voulais avoir une confirmation ! En tout cas, il est adorable même bébé <3