Mother – Dancing The Dream, 1992
Mère
Du fond des temps infinis, je n’étais qu’un foetus
Voulant prendre une forme hésitante
Issue de cette non-evidence, cette conception cosmique;
Sur cette terre par une fantastique réception
En un matin d’Août voulu par le destin
De ton être je suis né
D’un amour tendre tu as nourri une graine,
A ta propre détresse tu ne fis pas attention
Indifférente à tout risque ou danger
Tu t’es décidée sur cet étranger solitaire.
Les arcs-en-ciel, les nuages, le profond ciel bleu
Des rayonnants oiseaux qui volent en haut
Hors des fragments tu fis de moi un tout
A partir des éléments tu façonnas mon âme
Mère chérie, tu m’as donné la vie
Grâce à toi, il n’y a ni lutte ni querelle
Tu m’as donné la joie et une situation
Tu as pris soin de moi sans condition
Et si jamais je change ce monde
C’est à partir des émotions que tu as déployées
Ta compassion est si douce et si chère
Tes plus intimes sentiments je peux les entendre
Je peux comprendre la moindre de tes idées
La merveilleuse magie de ta potion d’amour
Et maintenant que je suis revenu de si loin
Que j’ai rencontré chaque roi et chaque tsar
Que j’ai été confronté à chaque couleur et à chaque foi
De chaque passion, chaque convoitise
Je reviens à cette nuit étoilée
Sans crainte de la force brute ou de la puissance
Tu m’as appris à me tenir debout et à me battre
Pour le moindre tort ou raison
Chaque jour sans aucun appui
Je conserverai précieusement ce que tu as façonné
Je me rappellerai chacun de tes baisers
Tes mots doux je ne les oublierai jamais
Peu importe là où je m’en irai d’ici
Tu seras toujours dans mon cœur, ma mère chérie