Traduction des livrets Bad 25
Voici ma traduction personnelle des livrets du coffret Bad 25 (merci à Richard du MJdatabank pour son aide!)
LIVRET BAD 25 (CD)
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Le 31 août 1987, Michael Jackson a montré de quelle manière il allait aborder la suite de Thriller, l’album le plus vendu de tous les temps. Démontrant une remarquable évolution et une grande maturité d’une carrière solo qui repoussait désormais les limites de l’innovation artistique dans de multiples directions, Bad marquait réellement « le passage à l’âge adulte » créatif de Michael Jackson. Pour la première fois sur un album, presque toutes les chansons, 9 sur 11, étaient écrites par Michael Jackson, exprimant non seulement sa passion et son génie pour la musique mais marquant également la profondeur créatrice et émotionnelle qu’il savait maîtriser dans l’art de raconter des histoires. Pour la première fois, Michael co-produisait un album entier avec Quincy Jones, ce dernier produisant le troisième et dernier album de Michael Jackson. Dix singles se classèrent dans le classement des meilleures ventes et Bad fut le premier album dans l’histoire de la musique à générer cinq singles qui se sont consécutivement classés n°1 : I Just Can’t Stop Loving You, Bad, The Way You Make Me Feel, Man In The Mirror et Dirty Diana, un record qui mettrait 25 ans à être battu. L’album a également vu la création de neuf short films révolutionnaires, permettant à Michael d’être récompensé par un MTV Video Vanguard Award lors la cérémonie des VMA de 1988 (quelques années plus tard, la récompense fut renommée The Michael Jackson Video Vanguard Award).
Ainsi, pour célébrer le 25ème anniversaire de Bad nous sommes retournés dans les archives de Michael afin de fournir un aperçu captivant de son évolution artistique. Le coffret contient un second CD contenant certaines démos non publiées auparavant, enregistrées dans le studio personnel de Michael de sa maison d’Encino en Californie, où il a grandi et vécu jusqu’à ce qu’il déménage dans son ranch de Neverland en 1988. Sont également inclus les remixes de Bad (par Afrojack et Pittbull) et Speed Demon (par Nero). Il convient de remarquer que bien que ces démos aient été par la suite travaillées pour une possible utilisation sur de futurs albums, les enregistrements inclus dans ce coffret reflètent les chansons telles qu’elles étaient durant les sessions d’enregistrement de Bad, toutes ayant été travaillées durant les trois ou quatre ans de travail qui ont abouti à la réalisation de l’album. L’accent a été mis sur un ensemble de titres divers, incluant la démo Al Capone, prémices de ce qui deviendrait finalement Smooth Criminal, et une chanson initialement intitulée Song Groove, connue par la suite sous le nom de Abortion Papers. Rappelons que, selon les propres enregistrements de Michael, il s’agit d’une chanson sur laquelle il a passé du temps, essayant de trouver le meilleur moyen d’aborder un sujet qui était, et reste, sensible et très personnel. Tout au long de sa vie, Michael a considéré des sujets, parfois controversés, le racisme, la violence, la haine, l’environnement ou la guerre, comme des challenges artistiques, mais en les abordant toujours de manière réfléchie et sensible. Ainsi avec des titres tels que Dirty Diana, Earth Song ou They Don’t Care About Us, Michael laisse la chanson parler d’elle-même, racontant l’histoire à travers la musique, sans juger quiconque ou des choix personnels.
Tous ces enregistrements sont désormais partagés pour offrir aux auditeurs un aperçu du processus créatif de cet artiste inégalé alors que nous célébrons le 25è anniversaire d’un album éternel, qui reste aussi populaire aujourd’hui qu’il ne l’était lors de sa sortie.
John Branca et John McClain
Co- exécuteurs de L’Estate Michael Jackson
Toutes les photos des sessions d’enregistrement de Bad ont été prises au Studio Audio Westlake, Californie.
Photo de la couverture par Greg Gorman.
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Beaucoup de temps a été passé à écouter tous les enregistrements des archives de l’époque Bad. Afin de maintenir l’authenticité de ce projet, nous avons restreint nos écoutes à du matériel qui avait été effectivement enregistré à l’époque où Michael enregistrait pour Bad dans son studio d’Hayvenhurst. Nous avons fait en sorte de ne pas inclure le travail fait sur ces chansons pour de futurs albums. Certains titres que nous avons trouvés étaient de toutes premières démos. Il n’y avait pas de paroles, sauf peut être le refrain mais les morceaux de musique étaient plus complets. Certains étaient en fait si complets que n’importe quel autre artiste que Michael Jackson, qui travaillait sans relâche afin d’être sur que les chansons reflétaient sa vison, aurait pu les considérer comme achevés. D’autres titres étaient entre les deux.
Avec les titres inclus dans et album, nous souhaitons que les auditeurs aient la chance d’entendre des titres à différents stades de leur réalisation. Cela leur permet d’entendre et d’interpréter par eux-mêmes le travail de Michael à différentes étapes. Pour cela, nous avons donné certaines informations pour chaque enregistrement. Comme Michael l’a écrit dans une note d’époque, il était déterminé à obtenir ce qu’il voulait exactement sur l’enregistrement de ses chansons et le meilleur moyen de l’obtenir était de faire ce qu’il a fait avec Billie Jean et Beat It quelques années auparavant « Let them hear it mostly done already » (« laisse leur l’écouter quand elle est déjà presque achevée » les écouter c’est déjà une bonne partie du travail). Et c’est ce qu’il a fait avec les démos qu’il a finalement partagées avec Quincy, Bruce, les musiciens et les techniciens du studio.
En plus des démos, il y a trois enregistrements supplémentaires sur le disque « bonus », déjà inclus dans la réédition de Bad de 2001 , Fly Away, Streetwalker et la version espagnole de I Just Can’t Stop Loving You. La version française de IJCSLY a également été ajoutée avec les remixes mentionnés auparavant.
John Branca et John McClain
Co- exécuteurs de L’Estate Michael Jackson
Cette page et les suivantes comprennent des photos du bâtiment et des environs du studio d’enregistrement de Michael à Hayvenhurst.
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Don’t Be Messing Around
Par Michael Jackson/ Il est bien connu que Michael pouvait commencer une chanson pour un album puis décider de ne pas l’utiliser. La chanson serait par la suite ressortie des coffres pour une possible utilisation sur un autre projet d’album. Don’t Be Messing Around est l’exemple même de ce genre de chanson et la manière dont elle a pris forme à l’époque de Bad. En fait, Bruce Swedien dit d’elle que c’est une de ses préférées
I’m So Blue
Par Michael Jackson/Pour Michael, créer une démo est une manière de laisser entrevoir quelqu’un (dans le cas présent Quincy et Bruce) ce qu’il voulait entendre au final. C’était aussi un moyen d’écrire à la fois les paroles et la musique (puisqu’il n’écrivait pas sur des partitions). Et comme il était si perfectionniste, cela signifiait qu’il leur donnait une démo qui, pour la plupart des gens, aurait été considéré comme un « enregistrement » terminé et pas du tout comme une maquette, ainsi que le notait, parmi d’autres, Bruce Swedien. Ce titre est l’exemple même de ce type de « démo » .
Song Groove (Aka Abortion Papers)
Par Michael Jackson/ Ainsi que cela a été précisé plus haut, c’est une chanson que Michael Jackson considérait comme controversée et de ce fait, il a passé beaucoup de temps à réfléchir à sa trame et à la voix avec laquelle il devait la chanter. La chanson parle d’une jeune fille dont le père est un prêtre. Elle a été élevée à l’église et avec la Bible. Elle a été mariée à l’église mais décide, contre l’avis de la Bible, d’avorter et veut des « papiers d’avortement ». Comme Michael l’a indiqué dans ses notes « j’ai du traiter le sujet de manière à ne pas offenser les jeunes filles qui ont du subir un avortement ou leur rappeler de sentiments de culpabilité, il fallait donc faire cela avec beaucoup d’attention…. Je devais vraiment penser à ça ». Il s’agit d’un exemple de chanson sur un sujet controversé.
Free
Par Michael Jackson/ Généralement le processus de création de Michael pour une chanson commençait avec le refrain et les harmonies et elle se construisait ensuite en incluant les mélodies et les paroles pour les couplets. Ce morceau montre une chanson clairement en cours de travail mais avec des harmonies et le refrain terminés.
Price Of Fame
Par Michael Jackson/ Parfois une chanson est écrite avec une histoire en tête. Dans les notes de travail de Michael, nous avons retrouvé l’histoire pour cette chanson, une obsession aveugle. Il décrit l’histoire comme « des filles qui sont plus qu’obsédées par moi, qui me suivent, qui me feraient pousseraient même à ce que je me tue au volant de ma voiture, qui donneraient leur vie pour me côtoyer, me voir, elles feraient n’importe quoi et cela me brise le cœur. Cela me rend fou, cela détruit mes relations avec ma petite amie, avec ma famille, C’est le prix de la gloire ».
Al Capone
Par Michael Jackson/ Lorsque l’on écoute une toute première démo de certaines chansons, on peut dire instantanément de quelle chanson il s’agit. C’est n’est pas le cas de cette chanson. Il s’agit là d’un exemple d’une une chanson qui peut évoluer différemment à différents stade de travail, de son tout début jusqu’à la version complètement terminée. S’il n’était pas reconnu que Smooth Criminal s’est construit à partir de Al Capone, il aurait été difficile d’en déduire qu’elle trouve ses racines dans l’écoute de ce tout premier enregistrement.
Page 34 (sous la photo)
A tous les fans de Michael Jackson autour du monde, nous vous remercions pour votre loyauté et vous soutien infini envers l’héritage de Michael. L’Estate.
Dernière page (photo avec Frank DiLeo)
Nous tenons à cette occasion à rendre hommage à l’ami de Michael, Frank Dileo, qui, en tant que manager de l’époque de Michael, a joué un rôle essentiel dans l’album BAD et dans la tournée. Pendant que nous écoutions la musique, que nous regardions les photos et les vidéos, tout en travaillant sur cet album et le documentaire de Spike Lee pour célébrer cette époque dans la carrière de Michael, Frank était toujours dans nos pensées. Son amitié, son humour et son esprit nous manquent. «
LIVRET BAD 25 (DVD)
Même si Bad était le troisième album solo de Michael, après Off The Wall et Thriller (l’album le plus vendu de l’histoire), cet album montre que Michael a pris en charge non seulement sa carrière en tant qu’artiste mais également son évolution en tant qu’artiste de concert, lorsqu’il entreprit sa première tournée en solo en septembre 1987, afin de lancer cet album. Le Bad World Tour fut la première tournée mondiale en solo de Michael et la seule tournée en solo en Amérique du Nord.
La tournée a commencé en septembre 1987 au Korakuen Stadium de Tokyo, au Japon. A son arrivée, des centaines de journalistes et photographes accueillirent Michael à l’aéroport. Un Boeing 747 rempli de 22 camions de matériel, comprenant 770 spots de lumières et 100 micros, fut nécessaire pour transporter le tout. La tournée Bad s’est terminée avec un retour à Los Angeles, au Memorial Sport Arena en janvier 1989, après avoir traversé l’Asie, l’Europe, l’Australie et l’Amérique du Nord. La tournée a permis à Michael d’être récompensé de trois records dans le Guinness. Elle a battu des records de fréquentation dans les stades à travers le monde. Et parce que c’était sa première tournée en solo, Michael avait la liberté de créer sa propre vision des choses sans se mettre la pression d’une comparaison avec ce qui avait été déjà fait. Ce fut une période magique pour Michael. Et parce que c’était sa première tournée, cette liberté a en quelque sorte permis que cela soit l’une des plus appréciables.
Lorsque nous avons commencé à réfléchir au DVD du concert, nous ne savions pas ce que nous trouverions dans les archives. Ce qui est devenu évident était que « le spectacle » pour Michael était de regarder les fans et de voir leur joie sur leur visage quand ils regardaient ses performances. Ce qui parut aussi évident était que le désir de perfection de Michael ne s’arrêtait pas à la porte du studio. Afin d’être sur que chaque concert soit le meilleur, il faisait projetait les images en direct sur des écrans géants et l’enregistrait sur des cassettes VHS afin de pouvoir revisionner sa performance, l’étudier et faire les réglages qu’aussi bien lui, ou le groupe de musiciens, les danseurs ou les choristes avaient besoin. Grace à sa passion pour la perfection, Michael nous a laissé une collection inestimable de ces cassettes, l’une d’elle étant celle du concert du 16 juillet 1988, l’un des 7 concerts à guichets fermés qu’il a donnés au Wembley Stadium à Londres, en Angleterre, et auquel ont assisté le Prince Charles, la Princesse Diana et 72 000 fans. Ce fut une nuit magique pour lui et pour tous les spectateurs. Et par chance, l’audio de ce concert a été enregistré en multitrack. Cela devint vite le choix idéal pour réaliser un DVD avec des mixes audio en 5.1. Nous avons travaillé avec soin afin de restaurer l’enregistrement. Bien que cela reste du pre-HD, avec une qualité vidéo d’un enregistrement de 1988, il offre une expérience unique et intime, voir le concert tel que ceux qui était à Wembley ce soir là l’ont vu.
Cette bande, remarquable et historique, projette les spectateurs comme s’ils avaient l’opportunité, pour une fois dans leur vie, d’être dans le stade pour cette soirée spéciale et de retrouver la magie de Michael Jackson en concert
John Branca et John McClain
Co-exécuteurs de L’Estate Michael Jackson
2 Comments
martine magnier
fan de Michael avec mes ans 62 je trouve ce bloc super merci
Rachelmj
Merci, c’est très apprécié