Interview au magazine Gold, 20 décembre 2002
Le 20 décembre 2002, le magazine Gold publie une interview de Michael Jackson. Celui-ci parle à Magdalena, la « Gold girl » de la célébrité, de son avenir dans le cinéma, de sa vie en tant que père et de son point de vue sur les médias.
Gold Girl: Vous vous voyez surtout comme un musicien, un homme de spectacle ou un entrepreneur ?
Michael Jackson: Sans doute les trois, car j’adore divertir les gens et j’aimerai toujours le faire. J’aime devenir l’esclave du rythme. Car la danse c’est l’interprétation du son et de l’accompagnement d’un orchestre. Vous voyez, on devient le son, on devient la basse, on devient ce qu’on entend, et vous le faites physiquement. Mais j’essaie de ne pas trop me faire prendre par tout ça car après on ne pense plus à son avenir. Tant de grands artistes se sont fait piéger dans le passé, et ils ont fini seuls, tristes, et ruinés. Je me suis toujours dit que je ne voulais pas finir comme ça et que j’allais faire de mon mieux pour apprendre tout le côté business, m’entretenir seul, investir mon argent, économiser. Qui sait ce qui peut arriver demain? On veut être protégé financièrement pour s’assurer tout seul.
GG: Vous aimeriez qu’on se rappelle de vous en tant que grand homme de spectacle ?
MJ: J’adore les films et j’adore l’art – un architecte est un homme de spectacle, un mec qui construit des montagnes russes est un homme de spectacle. Il sait où construire les descentes, et l’anticipation quand on monte… Il vous fait dire « Oh mon Dieu! » quand on arrive tout en haut avant de descendre. C’est exactement pareil que de structurer un spectacle ou une danse.
GG: Est-ce que ça ne devient pas parfois un fardeau que d’être l’une des stars qu’on peut reconnaître le plus facilement du monde ?
MJ: Il n’y a pas un endroit au monde où je puisse aller et être tranquille. Ce qui fait le plus mal c’est que votre intimité vous soit dérobée. Pour parler bêtement, on vit dans un aquarium, mais c’est vrai. Je me fais des déguisements… Les gens les connaissent tous, c’est très difficile, très dur.
GG: Quel genre de déguisements ?
MJ: Des costumes de chauve-souris, des dents en avant, des lunettes, des perruques afros, des prosthétiques, beaucoup de maquillage, tout. Simplement pour m’asseoir avec le public et voir le show avec l’oil du public; je veux sentir ce qu’ils ressentent.
GG: Ils vous trouvent ?
MJ: Parfois oui. Au début, non. Puis ils se mettent à me regarder dans les yeux. Je mets [mes lunettes] et puis ils se mettent à regarder derrière… Les filles sont très intelligentes, vous savez. On peut avoir un mec plus facilement qu’une fille. Les femmes arrivent à le détecter. Elles connaissent votre façon de bouger, votre façon de marcher, vos gestes. Je les entend dire, ‘Regarde comment il bouge la main’, ou ‘ Tu as vu comment il marchait’, et je me dis ‘ Oh non.’
GG: Si vous étiez invisible pendant une journée à Londres, que feriez vous ?
MJ: Oh purée. A qui j’aimerais mettre une claque? Voyons voir {rires]… Je crois que je trouverais un paparazzi et que je lui botterai le cul, genre moonwalk. J’aimerais vraiment les pousser des petits scooters sur lesquels ils se baladent tout le temps, vraiment, leur éjecter leurs appareils photo des mains. Ils sont tellement énervants. C’est eux que j’irais voir en premier, ouais. Ils vous rendent dingue. Vous ne pouvez pas leur échapper. C’est terrible.
GG: Qui vous a inspiré le plus professionnellement parlant, et à qui vous identifiez-vous ?
MJ: Sans doute Walt Disney; car quand j’étais petit j’ai grandi dans un monde d’adultes. J’ai grandi sur scène. J’ai grandi dans des boîtes de nuit. Lorsque j’avais sept, huit ans j’étais dans des boîtes de nuit. J’ai vu des streapteaseuses enlever tous leurs vêtements. J’ai vu des bagarres éclater. J’ai vu des gens se vomir dessus. J’ai vu des adultes se conduire comme des porcs. Voilà pourquoi aujourd’hui je déteste les boîtes de nuit. Je n’aime pas aller en boîte – je l’ai déjà fait, je connais. C’est pourquoi je compense maintenant pour ce que je n’ai pas fait à l’époque. Alors quand vous venez chez moi, vous verrez qu’il y a des manèges, un cinéma, j’ai des animaux. J’adore les animaux – des éléphants, des girafes et des tigres et des ours, toutes sortes de serpents. J’arrive à faire toutes les merveilleuses choses que je n’ai pas pu faire quand j’étais petit, car on n’avait pas tout ça. On n’avait pas de Noël. On n’allait pas dormir chez des copains. On n’allait pas à l’école, nous avions des cours particuliers quand nous étions en tournée. Je n’allais pas dans une école publique. On a essayé pendant deux semaines et ça n’a pas marché. C’était très difficile. C’est dur de faire grandir un enfant célèbre. Très peu arrivent à faire cette transition d’enfant star à star adulte. C’est très difficile. Je m’identifie à Shirley Temple. Je l’ai rencontrée à San Francisco et je me suis assis à sa table et j’ai tant pleuré. Elle a dit, ‘Qu’y a-t-il Michael?’ j’ai dit, ‘Je vous adore. J’ai besoin d’être plus avec vous.’ Elle dit, ‘Tu es l’un d’entre nous, n’est-ce pas?’ et j’ai dit ‘Oui.’ Quelqu’un d’autre a dit, ‘Que voulez-vous dire?’ et elle a dit, ‘Michael voit ce que je veux dire’ Et je sais exactement ce qu’elle voulait dire – d’avoir vécu comme un enfant star et d’avoir réussi à faire cette transition de la célébrité en tant qu’adulte est très difficile. Quand vous êtes un enfant star, les gens ne veulent pas vous voir grandir. Ils veulent que vous restiez petit pour toujours. Ils ne veulent pas que vous travailliez après. C’est très dur.
GG: Parlez moi plus de votre intérêt dans les parcs d’attraction – qu’est-ce qui vous y intéresse ?
MJ: Ce que je préfère dans les parcs d’attraction – et j’en ai une assez bonne perspective car j’ai fait le tour du monde plusieurs fois – c’est que j’aime voir les gens simplement se réunir avec leurs familles et s’amuser . Ca les rapproche vraiment. J’y vais pour m’amuser, mais aussi pour étudier. Je vais après les heures d’ouverture dans la plupart des parcs parce que je ne peux pas y aller pendant la journée. On dirait un peu des villes fantôme.
GG: J’ai entendu dire que vous aviez des projets pour un parc d’attraction à Las Vegas ?
MJ: J’ai fait de nombreux projets à Las Vegas, et je crois que ce que j’ai fait c’est d’y avoir élargi la population. Parce que quand j’étais un gamin – je n’avais pas plus de huit ans – mes frères et moi allions à Las Vegas, et à l’époque les enfants n’avaient même pas le droit de mettre les pieds dans un casino. Donc on restait dans nos chambres, on s’ennuyait, avec rien à faire pendant que tout les autres jouaient. Il n’y avait qu’un endroit pour les enfants à Vegas à l’époque, ça s’appelait Circus Circus. C’était un hôtel dont le thème était les clowns, alors il y avait un homme qui faisait du trapèze et il y avait des chimpanzés qui roulaient sur des petits monocycles. Quand j’étais un peu plus vieux on allait beaucoup à Vegas – on y a fait des spectacles de très, très nombreuses fois – et j’y ai pensé et j’ai dit, ‘C’est vraiment pas juste qu’il n’y ai rien pour les enfants,’ alors je me suis mis à concevoir pas mal d’idées pour certains propriétaires d’hôtels. Et maintenant c’est un genre de royaume de vacances en famille, c’est vraiment ça.
GG: Quels sont les personnes que vous préférez ?
MJ: J’aime les gens qui ont vraiment contribué au bonheur de la planète et de l’humanité, les gens qui ont apporté la lumière, de Walt Disney, à Gandhi, à Edison, à Martin Luther King. Ce sont des gens avec de la lumière, les gens qui se sont vraiment préoccupés des enfants, qui ont réuni des familles, et l’amour. C’est ce que j’essaie de dire dans ma musique et dans mes chansons. Si vous allez à un de mes concerts, mes spectacles, vous verrez 200 000 personnes se balancer, qui portent des bougies en disant, ‘Nous voulons guérir le monde’ et ‘Nous t’aimons.’ J’ai assisté à ça dans le monde entier, de Russie en Allemagne, en Pologne, en Afrique, en Amérique. Nous sommes tous pareils. Les gens pleurent aux mêmes moments du spectacle. Ils se mettent en colère aux mêmes moments du spectacle, le pathos apparaît aux mêmes moments.
GG: Est-ce que Fred Astaire étais votre ami ?
MJ: Oui. Fred Astaire était mon voisin. Je le voyais tous les jours quand je me baladais sur ma petite mobylette. Il m’a toujours dit, il disait toujours quand j’étais gamin, ‘Tu vas devenir une grande star.’ Il m’a dit qu’il trouvais que j’étais un homme de spectacle incroyable et un danseur génial. Et il disait toujours, ‘Tu es le meilleur,’ et je disais, ‘Non, tu es le meilleur.’ Je me rappelle de la première fois que j’ai fait le moonwalk. Fred m’a appelé chez moi. Il criait au téléphone, il délirait. Il a dit que c’était la meilleur prestation qu’il avait jamais vue. J’ai dit, ‘Oh, arrête.’ Il a dit, ‘Michael, tu les a mis sur le cul. Tu bouges trop bien. T’es un danseur génial.’ J’ai dit, ‘Eh bien, venant de vous, je n’ai besoin d’aucune récompense.’ Parce que j’étais nominé pour un Emmy Award pour cette performance, mais je ne l’ai pas eu, mais ça ne faisait rien parce que Fred Astaire a dit qu’il avait adoré ma prestation, et c’est la seule récompense dont j’avais besoin.
GG: Si vous pouviez travailler avec n’importe qui, vivant ou mort, ce serait qui ?
MJ: Si je pouvais travailler avec n’importe qui ce serait Charlie Chaplin, que j’adore tellement. Aussi, Laurence Oliver était un génie, vraiment. C’est deux gars-là, je pense. Et aussi le roi, Brando.
GG: L’année dernière vous avez fait un court métrage, You Rock My World, avec l’assistance de Marlon Brando. C’était comment de travailler avec le maître ?
MJ: Brando est un bon ami à moi. Il me ressemble beaucoup. Il ne sort pas beaucoup. Il vient à Neverland ou bien il va chez moi à Mulholland Drive, ou il va à Tahiti. Son fils a travaillé pour moi pendant plus de 20 ans, et son autre fils était dans ma classe à l’école privée. C’est tout simplement un géant. Vous voyez, Brando est intelligent, parce que quand il travaille avec moi il dit toujours, ‘Je sais quels boutons je dois pousser pour faire ressortir tes émotions.’ Il me connaît si bien. Il connaît mes points faibles, alors il dit des choses qui m’agacent énormément. C’est un génie. C’est un roi. C’est le dernier de cette génération. C’est un homme génial, une personne adorable. Je l’aime et c’est mon bon ami.
GG: Vous avez fait une apparition dans Men In Black II, vous vous êtes amusé ?
MJ: Le projet de Men In Black était vraiment amusant car je me suis présenté comme un mec nouveau. GG: C’est évident en regardant Thriller que vous vous intéressez beaucoup aux arts visuels. MJ: Dans tout ce que je fais j’aime réaliser moi-même ou travailler très près du réalisateur – nous co-réalisons et nous trouvons des idées ensemble. Si vous regardez Ghosts, c’est marqué co-écrit par Michael Jackson et Stephen King. Nous l’avons écrit au téléphone, Stephen et moi – c’est un mec adorable, il est incroyable. Nous l’avons écrit au téléphone, en discutant.
GG: Quels sont les icônes du cinéma que vous admirez le plus, et pourquoi ?
MJ: J’adore Robert De Niro. Je pense qu’il est un acteur à facettes multiples. Il peut jouer n’importe quel rôle, d’un comédien à un prêtre à un tueur psychopathe à un idiot à un oncle charmant à n’importe quoi. Et bien sûr, n’importe quel grand danseur.
GG: Qui pourrait jouer le rôle féminin à vos côtés ?
MJ: Une actrice? {rires} Vous et moi nous devrions faire un film ensemble. Allez faisons-le, j’adorerais ça…
GG: On avait parlé du fait que vous alliez aller sur la lune pour faire un authentique « moonwalk ». Est-ce vrai ?
MJ: {rires} Il y a une part de vérité là-dedans. Ce n’est pas une rumeur. C’est tout ce que je dirai.
GG: Vous enchérissez contre Paul McCartney pour le catalogue des Beatles. Qu’avait-il de si spécial ?
MJ: Non, je n’ai pas fait ça, il n’a pas enchéri. C’était en vente et je l’ai aimé et je l’ai acheté, comme pour acheter une pièce d’art.
GG: Parlez-moi plus de votre passion pour les œuvres caritatives pour les enfants. Quelles associations soutenez-vous ?
MJ: Eh bien, j’ai une œuvre caritative pour les enfants que j’ai moi-même créée qui s’appelle Heal the World. Et chaque fois que je fais un concert ou tout ce qui se rapporte au divertissement, je donne un certain taux [des bénéfices] à Heal the World – vous savez des orphelinats, des hôpitaux, des gamins qui ont besoin d’un poumon ou d’un foie, nous le trouvons, nous payons pour les soins chirurgicaux. Quand je suis en tournée, je vais voir autant d’hôpitaux et d’orphelinats que je fais de concerts. Nous allons voir les enfants de 12 ans et nous leur apportons des boîtes, et des boîtes, et des boîtes de jouets, quelques posters Michael Jackson et de l’attirail. Ils adorent ça.
GG: Que voulez-vous encore accomplir dans votre vie ?
MJ: Je ne suis jamais satisfait. Il y a tant de chemins et tellement de choses que je veux faire. J’ai fait beaucoup, mais je ne pense pas que ce soit suffisant, voilà pourquoi je n’expose jamais de trophées ou quoi que ce soit comme ça chez moi. Vous ne verrez jamais de trophées dans ma maison, je les range tous. Parce que si on se laisse prendre par tout ça, on commence à se sentir du genre, ‘Hey, quand même, je l’ai fait.’ Il y a tellement plus, tellement plus de montagnes à gravir.
GG: Si l’un de vos enfants venait vous dire, ‘Papa, je veux être une pop star,’ quel serait le meilleur conseil que vous puissiez leur donner ?
MJ: Le meilleur conseil que je leur donnerais serait que ça demande beaucoup de travail, qu’il faut être préparé, parce que ce n’est pas la joie tout le temps. Et qu’il faut avoir une peau de rhinocéros, car plus la star est importante, plus la cible est importante. La presse à scandale sont des salauds, et il faut avoir une peau de rhinocéros pour pouvoir faire face à ce genre de mentalité ignorante. Ils le font uniquement pour vendre des journaux, parce que les mauvaises nouvelles se vendent bien, pas les bonnes. Ils l’inventent tout simplement. S’ils n’ont rien, ils inventent. Je ne suis rien de comment la presse m’a dépeint, rien. Je ne suis rien de ça. Ce sont eux qui sont dingues. Ils sont ignorants. Je dis toujours à mes fans « Faisons un bûcher de journaux à scandales. Faisons une montagne de journaux et brûlons-les ». Les vrais fans qui m’aiment savent que ce ces déchets sont faux. Ils le savent. Ils sont intelligents.
GG: Avez-vous toujours voulu faire du cinéma ? Si votre famille n’avait pas eu de succès dans la chanson, vous y seriez-vous tourné plus tôt ?
MJ: J’ai toujours voulu faire du cinéma, mais les tournées m’en ont empêché. C’est pourquoi je veux prendre quelques années pour ne faire que du cinéma. J’aimerais arriver à avoir six films derrière moi, et après je partirai un peu en tournée, puis je ferais plus de films.
GG: Quels types d’idées avez-vous pour le cinéma ?
MJ: J’ai des idées pour des films et des mouvements et de la danse et des choses que personne n’a jamais vus. J’ai hâte de surprendre les gens. C’est pourquoi je mourrais d’envie de lancer une société de production de films, et je suis très excité de voir que c’est ce qu’on fait avec Neverland Pictures. J’arrive à avoir une ardoise propre et je créé et je sculpte.
GG: Parlez-moi un peu de l’idée du loup-garou dans vos films, et en quoi ça a un lien avec la vidéo ?
MJ: Je n’ai pas encore lu le scripte de Wolfed – c’est l’un des films qu’on va faire et ça m’excite beaucoup. Je suis si content de travailler avec Sammy Lee {le co-écrivain de Music Box, qui a récemment fait l’acquisition des droits de ‘premier coup d’oil’ des films de Jackson}. Nous faisons quelques grands projets filmographiques ensemble et je suis vraiment excité.
GG: Et Wolfed sera le premier film ?
MJ: Jusqu’ici, notre emploi du temps dit que Wolfed sera le premier film. Ca va être amusant. Je veux que ce soit très effrayant. Rick Baker veut faire tous les effets visuels. Il a sept Oscars. Rick est très excité aussi – c’est lui qui a fait « Le Loup Garou de Londres ». Il a gagné un Oscar, et il a dit, ‘Michael, c’était rien ça.’ Ca n’est rien comparé à ce qu’il peut faire aujourd’hui. Et il a fait Thriller et il en a dit, ‘C’est rien’. Il peut largement dépasser ça. Il a fait tous les films avec Eddie Murphy, les Clumps et le Professeur Folledingue et Men in Black aussi. C’est lui qui a fait tout ça.
GG: Alors dites-moi comment vous voudriez qu’on se rappelle de vous ?
MJ: Comment je voudrais qu’on se rappelle de moi? Comme une personne qui est venue et qui a apporté de la lumière au monde, de l’évasion. Aussi comme le porte-parole des enfants qui ne peuvent pas s’exprimer, parce que je les aime. Je vis pour les enfants. Si ça n’était pas pour les enfants, je jetterais l’éponge. Un bébé, un enfant – voilà quelque chose d’incroyable. Ce sont de petits génies, vous savez, des petits génies. C’est vraiment ça.
GG: Vous aimez être père ?
MJ: C’est ce que je préfère. J’adore. J’adore. J’adore.
GG: L’autre jour je vous ai vu prendre votre fille dans les bras quand elle dormait. Vous l’avez juste portée dans les bras et je pouvais voir la joie sur votre visage.
MJ: Oh, je les adore. Les Jackson ont beaucoup d’enfants. J’ai beaucoup de neveux et de nièces. On est beaucoup!
GG: Quelle relation entretenez-vous avec vos frères et sœurs ?
MJ: J’aime mes frères et sœurs. Quand je suis avec eux nous rions. Ils sont comme une version différente de vous-mêmes. On peut simplement se marrer et parler du bon vieux temps. Nous ne nous retrouvons pas autant que nous le voudrions. Nous sommes tous occupés. Nous sommes tous dans le show-business. On est toujours en train de faire quelque chose. Si je suis en ville, Janet n’y est pas. Si on est là tous les deux, mon frère est ailleurs. Tout le monde a quelque chose à faire, vous savez.
GG: Etes-vous un homme du genre « famille » ? Qu’aimez-vous faire avec votre famille ?
MJ: Ma famille? Mes enfants? On aime simplement s’asseoir ensemble, parler, prendre l’air. Nous nous asseyons au bord du lac. Je les emmène se balader tous les jours à la maison. Nous nous asseyons au bord du lac et nous jetons des cailloux dans l’eau et nous parlons.
GG: A votre avis, quelle est la forme d’amour la plus profonde que quelqu’un puisse ressentir? Et l’avez-vous ressentie ?
MJ: Wow, je pense que ça dépend de l’opinion de chacun. Ai-je déjà ressenti la forme d’amour la plus profonde? Je ne sais pas ce que serait la plus profonde. {longue pause} question intéressante… {il répète la question plusieurs fois}. J’aime énormément mes enfants, et je les regarde toujours dans les yeux et je le leur dis – je crois que c’est le plus important.
Traduction réalisée par Birch pour MJFRANCE.
2 Comments
severine
cet interview n’existe pas en vidéo?
Rachelmj
je ne pense pas non, en tout cas, je ne l’ai jamais vue